SAINT-JÉRÔME, Qc – C’est une jeune femme d’affaires de 29 ans qui portera les couleurs du Parti libéral du Québec (PLQ) lors de l’élection partielle dans la circonscription de Saint-Jérôme.
Le premier ministre Philippe Couillard a présenté sa candidate, Naömie Goyette, mardi, dans la ville laurentienne en promettant «une campagne excessivement énergique.»
«Les gens de Saint-Jérôme vont craquer pour Naömie», a lancé le premier ministre devant un auditoire restreint mais enthousiaste.
Selon lui, la jeunesse de sa candidate démontre que le message de ses adversaires ne passe plus.
«La jeunesse du Québec ne se retrouve plus dans le discours de fermeture et d’isolement (du PQ), ne se retrouve pas dans le discours de déclin et de pessimisme de la CAQ», a lancé M. Couillard.
Naömie Goyette est copropriétaire, avec son conjoint, d’un restaurant à Saint-Adolphe-d’Howard.
Mme Goyette est reconnue localement pour son implication bénévole auprès de jeunes décrocheurs.
La circonscription de Saint-Jérôme est dépourvue de représentation depuis la démission du chef du Parti québécois (PQ), Pierre Karl Péladeau, en mai dernier. Bien que longtemps considéré comme un bastion péquiste, le comté a été ravi par le candidat vedette Jacques Duchesneau de la Coalition avenir Québec (CAQ), qui l’a détenu de 2012 à 2014.
La nouvelle candidate libérale n’a pas voulu s’aventurer devant les médias sur les enjeux qu’elle compte exploiter pour ravir cette circonscription au PQ, se limitant à reconnaître qu’«il y a plusieurs défis» et faisant part de son intention de discuter de santé, d’éducation et des problématiques liées aux aînés plus en profondeur lorsque la campagne sera déclenchée.
Trois autres sièges sont à combler, soit ceux de Marie-Victorin, laissé vacant par la démission du péquiste Bernard Drainville; d’Arthabaska, où la député indépendante Sylvie Roy est décédée le 31 juillet dernier; et de Verdun, avec le départ de l’ex-ministre Jacques Daoust, vendredi dernier.
La date des élections partielles n’a pas encore été annoncée par le gouvernement Couillard, qui a précisé qu’il n’attend pas nécessairement la conclusion de la course à la direction du PQ (le 7 octobre) pour aller de l’avant, mais que cette situation joue dans la balance.
«J’ai juste fait remarquer qu’il y avait une démarche de sélection d’un chef au Parti québécois — on est tous au courant de ça — et que forcément, ça avait une influence», a-t-il expliqué, tout en indiquant que l’on connaîtrait la date des élections «en temps et lieu.»
Note to readers: Ceci est une version corrigée. Le texte précédent indiquait que le restaurant est à Saint-Jérôme