QUÉBEC — Le chef libéral Philippe Couillard promet d’obliger tous les fournisseurs, sans exception, à percevoir les taxes de vente sur les biens tangibles.
À l’heure actuelle, le gouvernement du Québec oblige l’inscription des entreprises à Revenu Québec pour les biens intangibles (Netflix, par exemple), et pour les biens tangibles hors Québec, mais au Canada.
Dimanche à Québec, alors qu’il se trouvait dans le centre de distribution de l’entreprise Simons, M. Couillard s’est engagé à étendre l’inscription aux biens tangibles provenant de l’étranger.
Les fournisseurs étrangers (comme Amazon, par exemple) devront à leur tour retourner les sommes perçues à Revenu Québec.
Les libéraux promettent également d’aider davantage les commerçants à prendre le virage numérique.
En 2015, les Québécois effectuaient 6,6 milliards $ d’achats en ligne, mais les détaillants québécois n’avaient que 26 pour cent du marché.
Le commerce au détail est un secteur névralgique de l’économie du Québec, a déclaré M. Couillard en point de presse.
C’est plus de 126 milliards $ de ventes par année et 500 000 emplois partout au Québec. Un «géant», mais face au défi du commerce en ligne, un «géant aux pieds d’argile, un géant fragile», a-t-il dit.