Dalhousie: Ryan Millet participera au programme de justice réparatrice

HALIFAX – Le dernier des étudiants en dentisterie à retourner à l’Université Dalhousie d’Halifax, après que plusieurs d’entre eux eurent été suspendus pour une page Facebook sexiste, affirme qu’il participera finalement au processus de justice réparatrice.

Dans un communiqué envoyé par son avocat dimanche, Ryan Millet affirme qu’il a décidé de participer aux rencontres de réhabilitation exigées par un comité académique, et qu’il le fera «avec l’esprit ouvert».

Plus tôt ce mois-ci, son avocat, Bruce MacIntosh, avait indiqué qu’il pourrait obtenir son diplôme uniquement une fois ce processus complété, à la satisfaction du comité des normes.

Il y a environ deux mois, l’Université Dalhousie a suspendu 13 élèves en dentisterie qui étaient membres d’un groupe Facebook. Ils partageaient sur la page du groupe du contenu violent et misogyne envers leurs camarades de classe féminines.

M. Millet affirme dans son communiqué que la défense qu’il a présentée au comité n’avait pas été acceptée, mais qu’il était maintenant plus important pour lui de penser à sa carrière et à sa femme et ses trois jeunes enfants.

Plus tôt ce mois-ci, M. Millet avait publié une autre déclaration, dans laquelle il disait qu’un programme de justice réparatrice, suivi par 12 autres hommes de sa classe, lui serait offert s’il admettait son manque de professionnalisme. Or, se disant innocent depuis le début, il a soutenu qu’on ne lui avait pas offert d’y participer.

Une conseillère du programme de réhabilitation, Jennifer Llewellyn, l’a contredit.

«Personne n’a été enjoint de quitter et tout le monde a été invité et continue d’être invité à participer au programme de justice réparatrice à Dalhousie. La seule exigence envers tous les participants est qu’ils acceptent de dire la vérité sur ce qu’ils ont fait», a-t-elle indiqué.

«La culpabilité n’est pas une exigence du processus de justice réparatrice», a-t-elle ajouté.