FREDERICTON – Renforcer l’économie, tel a été le thème central du discours du trône de la 57e législature prononcé mardi par le lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick, Graydon Nicholas, à l’ouverture de la quatrième session.
La province souhaite des impulsions vigoureuses, des investissements stratégiques et une gestion serrée des finances publiques.
Présentant le menu législatif du gouvernement, le discours a été clairement orienté sur des mesures économiques et la poursuite de différents engagements sociaux.
On y retrouve notamment la mise en oeuvre du régime de médicaments sur ordonnance, qui doit être implanté à l’été 2014, la réforme des régimes de pension publics, selon le modèle annoncé en 2012, et la bonification des perspectives liées à l’éducation et la formation des peuples autochtones.
L’engagement du gouvernement pour renouer avec l’équilibre budgétaire est aussi maintenu et se fonde sur des mesures visant une plus grande responsabilité financière et des restrictions des dépenses.
Le discours insiste sur les engagements qui devraient renflouer les coffres du gouvernement et parmi ceux-là, s’est retrouvée la réaffirmation de l’appui à la construction du pipeline ouest-est de TransCanada.
Ce projet doit relier l’Alberta au Nouveau-Brunswick et se trouve présentement à l’étape des approbations environnementales et réglementaires. Graydon Nicholas l’a qualifié de «sans danger pour l’environnement», mentionnant que Saint Jean possède «la raffinerie la plus grande et la plus moderne du Canada ainsi que le port de mer le plus profond de la côte Est.»
Le gouvernement du Nouveau-Brunswick espère par ailleurs que la province saura se tourner vers de nouveaux marchés d’exportation afin d’accroître sa présence sur les marchés mondiaux.
L’Accord économique et commercial négocié entre le Canada et l’Union européenne constitue la pièce maîtresse du tournant espéré par le gouvernement, qui y voit son plus important marché d’exportation, après les États-Unis.
Les secteurs forestiers et agricoles néo-brunswickois sont déjà déclarés gagnants en vertu des perspectives annoncées dans le discours du trône. L’accord doit aussi supprimer les obstacles à l’accès au plus important marché du poisson et des fruits de mer au monde.