TORONTO – Le gouvernement de l’Ontario a conclu une entente de principe avec les employés de soutien dans les écoles de la province, membres du Syndicat canadien de la fonction publique, pour le renouvellement de leur convention collective.
Le gouvernement libéral menaçait tous les syndiqués de ce secteur de les priver de salaire s’ils ne mettaient pas fin à leur grève du zèle dimanche dernier.
Les négociations se poursuivent avec les deux syndicats qui représentent les enseignants du primaire et du secondaire.
Les termes de l’entente de principe avec les employés de soutien ne seront pas connus avant que les membres ne se prononcent.
La ministre de l’Éducation, Liz Sandals, a soutenu dans un communiqué que cette entente était «à coût nul» — les hausses de salaires seraient donc récupérées par des économies réalisées ailleurs dans l’organisation du travail. Selon son cabinet, la ministre soutient «activement» ces négociations.
La première ministre, Kathleen Wynne, avait prévenu les syndiqués que s’ils ne mettaient pas fin à leur «grève administrative» d’ici le 1er novembre, elle permettrait aux conseils scolaires de la province d’émettre un préavis de cinq jours pour une retenue des salaires.
Cette échéance est maintenant passée mais le gouvernement n’a pas donné le feu vert aux conseils scolaires, puisque les négociations avec les deux syndicats d’enseignants se poursuivent.