CACOUNA, Qc – Des écologistes se promettent de parcourir pas moins de 700 kilomètres à pied, en un peu plus d’un mois, pour dénoncer l’exploitation des sables bitumineux ainsi que des projets d’oléoducs d’Enbridge et de TransCanada.
Tout au long de leur voyage reliant Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent à Kanesatake, dans les Laurentides, ils entendent effectuer de la sensibilisation auprès de la population pour la convaincre de l’importance de délaisser le pétrole au profit des énergies renouvelables.
En entrevue à La Presse Canadienne, Alyssa Symons-Bélanger, qui est organisatrice et porte-parole de la Marche des Peuples pour la Terre Mère, a brièvement expliqué pourquoi il lui semble primordial de participer à cette initiative d’une durée de 34 jours.
Elle a lancé que c’est un devoir collectif «de protéger nos terres, notre air et notre eau».
La jeune femme de 25 ans a poursuivi sur sa lancée en disant que pour assurer leur préservation, il faut «créer des liens entre les communautés [et] un réseau de résistance».
Le lancement de la Marche des Peuples pour la Terre Mère a eu lieu samedi dans le cadre de la journée nationale d’action pour le climat.
À ce moment-là,77 personnes y participaient selon Mme Symons-Bélanger.
Ce nombre va, toutefois, fluctuer au fil du temps car, d’après elle, «les citoyens des municipalités visitées seront invités à participer» momentanément à l’activité.
En plus, il y aura des étudiants et des travailleurs qui seront de la partie seulement durant les fins de semaine.
Une vingtaine de personnes se sont engagées à parcourir l’ensemble du trajet.