VANCOUVER – Les représentants des enseignants des écoles publiques de la Colombie-Britannique et leurs employeurs ont passé un week-end à négocier, tentant à nouveau de résoudre l’impasse syndicale dans laquelle ils se trouvent depuis le printemps dernier et qui retarde le début de l’année scolaire de plus d’un demi-million d’élèves.
Les deux parties se sont rencontrées en compagnie du médiateur Vince Ready, samedi et dimanche, dans un hôtel de la région de Vancouver.
À la fin de ce marathon de négociations, aucun commentaire n’avait encore été formulé sur l’avancée des discussions. Tôt lundi matin, les deux parties observaient un silence médiatique, disant seulement qu’elles reprendraient les travaux plus tard en journée.
Les professeurs ont déclenché la grève deux semaines avant les vacances d’été en raison de désaccords sur le salaire, la taille des classes et le personnel de soutien.
Mercredi, le syndicat a voté pour mettre fin à la grève à condition que le gouvernement accepte d’aller en arbitrage exécutoire. La proposition a toutefois été platement rejetée par le ministre de l’Éducation, Peter Fassbender.
Jeudi, la première ministre, Christy Clark, a déclaré être déterminée à parvenir à une entente avant de quitter pour l’Inde en mission commerciale, le 9 octobre, trois jours après le début des travaux de l’assemblée législative.
Au cours de la dernière semaine, des syndicats du pays ont fait un don d’un demi-million de dollars et prêté plusieurs millions au syndicat des enseignants pour leurs membres qui n’ont pas reçu de salaire depuis quelques mois.
En janvier dernier, une décision de la Cour suprême de la Colombie-Britannique reprochait au gouvernement provincial d’avoir violé les droits des enseignants en 2002 lorsqu’il a déclaré ne plus pouvoir négocier la taille des classes ou le nombre d’employés de soutien dans les classes.
La province est en appel de cette décision.