MONTRÉAL – La démence se manifeste jusqu’à cinq ans plus tard chez les gens qui parlent plus d’une langue, affirment des chercheurs écossais et indiens.
Des scientifiques de l’Université d’Édimbourg et de l’Institut des sciences médicales Nizam de Hyderabad, en Inde, ont étudié 650 patients atteints de démence et déterminé à quel moment la maladie s’est manifestée.
Ils ont déterminé que les patients qui parlent deux langues et plus ont été frappés plus tard par la maladie d’Alzheimer, la leucoaraïose et la démence frontotemporale.
La protection conférée par le bilinguisme a aussi été notée chez les patients analphabètes, ce qui démontre que l’effet observé ne découle pas de l’éducation reçue.
Il s’agit de la plus importante étude jamais réalisée sur le lien entre le bilinguisme et l’apparition de la démence — indépendamment de l’éducation du patient, de son sexe, de son emploi ou de sa résidence en ville ou en campagne, des facteurs qui ont tous déjà été étudiés en lien avec la démence.
Les chercheurs précisent que de nouvelles études seront nécessaires pour expliquer l’effet protecteur du bilinguisme. Ils croient toutefois que d’avoir recours à des sons, des mots, des structures grammaticales et des concepts différents entraîne le cerveau plus efficacement que n’importe quel programme artificiel.
Maîtriser plus de deux langues ne conférait pas de protection supplémentaire.
Un chercheur de l’Université d’Édimbourg a indiqué que le bilinguisme semble protéger contre la démence plus efficacement que n’importe quel médicament connu.
Les conclusions de l’étude sont publiées dans le journal médical Neurology.
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