QUÉBEC – L’école doit mieux s’adapter aux besoins des garçons, selon le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc.
Pour améliorer leur performance scolaire et garder les garçons en classe plus longtemps, le ministre planche sur un plan d’action qui comportera diverses mesures visant à tenir compte de leur nature différente des filles.
Il dit vouloir mettre l’accent sur les programmes sport-études et les projets particuliers axés sur les activités manuelles, plus susceptibles d’intéresser les élèves masculins.
Le ministre a fait ces observations mercredi, en point de presse, en réaction à la parution d’une étude récente qui porte un regard critique sur la réforme pédagogique appliquée depuis une quinzaine d’années au secteur secondaire.
Il n’est pas question pour autant d’annoncer une nouvelle réforme ou un changement de cap, a assuré le ministre Bolduc, qui se contentera d’effectuer quelques ajustements.
Dans leur étude, les auteurs, qui sont chercheurs à l’Université Laval sous la supervision du professeur Simon Larose, notent des ratés, qui se traduisent notamment par une baisse du taux de diplomation chez les garçons.
Il semble plus difficile pour un garçon de persévérer et d’obtenir son diplôme d’études secondaires depuis la mise en vigueur de la réforme pédagogique, concluent les auteurs de l’étude.
«La réforme n’est pas un échec», a pourtant soutenu le ministre Bolduc, en faisant valoir que l’étude en question ne portait que sur les premières cohortes d’élèves ayant dû composer avec la réforme du régime pédagogique de l’école secondaire, axé davantage sur les compétences que les connaissances.
Il est donc trop tôt, à ses yeux, pour porter quelque jugement global que ce soit. Il faudra, selon lui, attendre de pouvoir évaluer une quinzaine de cohortes avant d’obtenir une meilleure lecture des changements effectués. L’étude en question ne portait que sur trois cohortes.
«En cours de route, on croit que ça va s’améliorer. Plus ça va aller, mieux ça va aller», selon celui qui se dit «préoccupé par l’écart entre les filles et les garçons».
La réforme visait justement à atténuer ces inégalités. Année après année, le taux de décrochage scolaire est toujours plus élevé chez les garçons que chez les filles.
Avec son futur plan d’action de réussite scolaire, M. Bolduc dit vouloir intervenir dans le but d’améliorer à la fois les «compétences» et les «connaissances» des jeunes du secondaire.
«On veut améliorer l’apprentissage, entre autres au niveau de la littératie des langues, au niveau du français, également au niveau de l’anglais», a indiqué le ministre de l’Éducation.
Les auteurs de l’étude jugent que la réforme n’a pas atteint son objectif de favoriser une meilleure maîtrise du français écrit, et ce, malgré l’ajout de 150 heures de cours de français.
«Cette cible ne semble pas être atteinte», peut-on lire dans le document, qui compte plus d’une centaine de pages. L’étude avait été produite à la demande du ministère.
La réforme Marois mise en place par le Parti québécois est un fiasco total et a scrappé toute une génération de nos jeunes espoirs.
Ça prendra toute une révolution de la mentalité des fonfons du ministère de l’Éducation pour qu’ils s’adaptent aux besoins et aux exigences de la clientèle comme le fait le privé depuis des lustres, plutôt que d’imposer arbitrairement leur vision avec les pitoyables résultats que l’on connaît.
On parle bien de la réforme Marois de 1997 qui visait la laïcisation de l’enseignement? En quoi est-ce que cela a été un fiasco??
Ca fait des lustres qu’on dit que l’école n’est pas adapté pour les garçons. Il est à peu près temps qu’on fasse quelque chose. Vivement le retour à la séparation des filles et des garçons dans les écoles, au primaire et au secondaire. Les gars pourront se comporter comme des gars sans se faire rabrouer par les profs féminins… On a créé une ou deux générations de gars complexés alors que les filles prennent toute la place. Juste retour des choses? Non. Injustice.