SAINT-JEAN, N.-B. – L’enquêteur en charge d’élucider le meurtre de Richard Oland a reconnu qu’il n’avait jamais détenu de preuve voulant que Dennis Olandaurait posséder un marteau à gypse, l’objet qui aurait vraisemblablement servi à assassiner l’homme d’affaires néo-brunswickois, le 6 juillet 2011.
La semaine dernière, Stephen Davidson a soutenu qu’un tel outil ou un instrument similaire aurait été utilisé pour tuer Richard Oland dans le cadre du procès de son fils qui a lieu au palais de justice de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick.
Mardi, alors qu’il était questionné par l’avocat de la défense Gary Miller, M. Davidson a indiqué que cette conclusion reposait essentiellement sur le rapport d’autopsie et sur les analyses de la police scientifique puisque l’arme du crime n’a jamais été retrouvée.
Il a ajouté qu’il avait également regardé des photographies de marteau à gypse en ligne en utilisant le populaire moteur de recherche «Google» pour faire progresser son enquête et qu’il s’était renseigné dans des quincailleries à propos de cet outil.
Par contre, Stephen Davidson a admis ne s’en être jamais procuré un.
Il a aussi dit qu’en aucun cas, il n’avait suggéré au pathologiste ou à tout autre expert qu’un marteau à gypse pouvait être l’arme du crime.
Le corps de Richard Oland avait été découvert dans une mare de sang dans son bureau, le 7 juillet 2011. Son cadavre présentait une quarantaine de blessures à la tête et au cou infligées par un objet à la fois contondant et coupant.
Dennis Oland est la dernière personne qui aurait vu le défunt vivant. Il est accusé du meurtre sans préméditation de son père et il a enregistré un plaidoyer de non-culpabilité.