MONTRÉAL – Le Rapport sur les Innovations Rogers, publié vendredi, démontre qu’au Québec, 80 pour cent des utilisateurs de téléphone intelligent sont très attachés à leur appareil, au point de créér ce que Rogers appelle dorénavant la «Génération D», ou la génération dispositif.
Le tiers (moyenne canadienne: 39 pour cent) est persuadé que les communications virtuelles auront remplacé les rencontres en tête-à-tête d’ici cinq ans, et un peu moins de 40 pour cent (50 pour cent au Canada) prévoient communiquer exclusivement par texto, réseaux sociaux et courriel à partir de leur téléphone intelligent.
Les Québécois ont aussi été interrogés sur leur appréciation de naviguer sur l’Internet sans fil. Lorsqu’on leur demande ce qu’ils seraient prêts à sacrifier contre l’accès à ce service, 24 pour cent répondent qu’ils renonceraient à l’alcool, 26 pour cent à leur café quotidien, 16 pour cent abandonneraient leur animal familier et un Québécois sur 20 serait même prêt à s’abstenir de sexe (le plus bas taux au Canada).
Les Québécois qui possèdent un téléphone intelligent l’utilisent en moyenne deux heures par jour – soit le même temps qu’ils mettent à se nourrir.
Près des deux tiers des résidants du Québec déclarent qu’ils n’iraient jamais vivre en zone hors réseau et sans accès aux données (contre 63 pour cent de moyenne canadienne). Et 24 pour cent, le taux de loin le plus important au Canada, n’iraient pas en vacances là où ils ne pourraient avoir accès à leurs métadonnées.
Au Québec, 44 pour cent des utilisateurs de téléphone intelligent (taux le plus bas au Canada) avouent consulter leur messagerie au moins une fois en cours de rencontre amoureuse (52 pour cent au Canada), et 43 pour cent (contre 44 pour cent au Canada) admettent qu’ils consultent leur portable au lever, avant même de se brosser les dents.
Les Québécois utilisateurs de téléphone intelligent disposent généralement de 19 applications (21 au Canada). Les propriétaires de tablettes ont une moyenne de 28 applications (29 au Canada).
Les applications vedettes au Québec auprès des propriétaires de téléphone intelligent sont les suivantes: 74 pour cent utilisent des applications de prévisions météo (73 pour cent au Canada), 73 pour cent ont des logiciels de jeux et de divertissement (71 pour cent au Canada) et 68 pour cent se servent d’applications de réseautage social (67 pour cent au Canada).
Un quart des Québécois déclarent avoir, en 2013, tweeté ou relancé via Facebook une personne qui était pourtant dans la même pièce (25 pour cent au Canada).
Environ 2 sur 10 ont regardé la vidéo maison des excuses du maire Rob Ford de Toronto (contre 30 pour cent de moyenne canadienne), 16 pour cent à avoir visionné ou téléchargé le dérapage de Miley Cyrus aux MTW Awards (17 pour cent au Canada), et 37 pour cent se sont payé un nouveau téléphone intelligent dans l’année (41 pour cent au Canada).
Le Rapport sur les Innovations Rogers a découvert que les résidants du Québec prévoient, au cours des cinq prochaines années, d’énormes avancées dans l’univers des fonctionnalités et technologies mobiles.
Près de la moitié des Québécois (55 pour cent de moyenne au Canada) croient que les applications du porte-monnaie virtuel remplaceront réellement les cartes de crédit et de débit.
Près du tiers des Québécois (31 pour cent au Canada) sont sûrs que les fonctionnalités de leur téléphone intelligent permettront alors de diagnostiquer des maladies comme le cancer ou le diabète.
Plus de la moitié (46 pour cent au Canada) veut croire que son mobile pourra, intuitivement, établir le compte exact des calories absorbées dans la journée.
Un tiers (39 pour cent au Canada) s’attend à pouvoir appeler la maison et lancer l’ordre de faire couler un bain ou de démarrer la lessive.
Presque 80 pour cent prévoient que les automobiles seront munies de dispositifs de sécurité intégrés qui les avertiront automatiquement de l’imminence d’un accident (84 pour cent au Canada).
Et un sur 6 (25 pour cent au Canada) pense qu’il pourra se servir des applications de son téléphone intelligent pour communiquer directement avec son animal familier.