MONTRÉAL – Montréal fait partie des sept villes dont le système de vélo en libre-service se démarque en raison de son efficacité, selon un guide publié par un institut international de planification en matière de transport.
La métropole fait belle figure et se retrouve aux côtés de Barcelone, Lyon, Mexico, New York, Paris et Rio de Janeiro dans une nouvelle publication intitulée «The Bike Share Planning Guide».
L’Institute for Transportation and Development Policy (ITDP) a retenu deux critères pour en venir à cette conclusion: le nombre moyen de déplacements quotidiens pour chaque vélo en libre-service, et le nombre moyen de déplacements quotidiens pour chaque résidant des territoires desservis.
Montréal se distingue avec sa moyenne de 6,8 déplacements quotidiens par Bixi, et ses 113,8 déplacements quotidiens par tranche de 1000 résidants.
Selon l’ITDP, environ 400 villes aux quatre coins de la planète ont implanté un système de vélo en libre-service, et il y a fort à parier que ce nombre ira en grandissant dans la prochaine décennie.
Cinq facteurs contribuent au succès de l’expérience, peut-on lire dans la publication: le nombre de stations, le nombre de vélo par résidant, le secteur couvert par le service, la qualité des vélos et la facilité d’utilisation des stations.
L’implantation des systèmes de vélo en libre-service contribue non seulement à minimiser les problèmes de congestion et de pollution, mais aussi à donner une image de marque aux villes qui prennent le virage.
«Ce n’est plus vrai que des investissements majeurs pour la construction de nouveaux ponts d’envergure ou d’autoroutes contribuent à la croissance d’une ville», a déclaré par voie de communiqué Colin Hughes, directeur des politiques nationales et de l’évaluation des projets à l’ITDP.
«Ce sont souvent les investissements plus modestes et stratégiques dans la qualité de vie et le développement durable qui font d’une ville un endroit où les gens veulent vivre et travailler», a-t-il ajouté.