MONTRÉAL — Québec solidaire promet de doter le Grand Montréal de 38 nouvelles stations de métro d’ici 2030, incluant la «ligne rose» souhaitée par la mairesse Valérie Plante.
Le parti a dévoilé jeudi son vaste projet de «Grand Montréal express», soit 10 milliards $ en infrastructures de mobilité dans un premier mandat solidaire. La coporte-parole du parti, Manon Massé, a indiqué que ce projet constitue «un des gros morceaux» du «plan de transition économique» de Québec solidaire.
En plus de la trentaine de stations de métro de la «ligne rose», qui reliera Montréal-Nord au centre-ville et jusqu’à Lachine, dans l’ouest, Québec solidaire, s’il est élu, s’engage à soutenir le financement pour le prolongement déjà prévu de la ligne bleue vers Anjou.
Il promet aussi deux nouvelles stations sur la ligne orange, pour desservir Saint-Laurent et Cartierville, une nouvelle station vers l’ouest sur la ligne verte, pour se rendre jusqu’au cégep André-Laurendeau, et deux nouvelles stations sur la ligne jaune à Longueuil dès 2023. On projette aussi de prolonger éventuellement cette ligne jaune jusqu’à la station McGill, afin de réduire l’engorgement à Berri-UQAM.
Par ailleurs, le parti propose un tramway sur le boulevard Taschereau, sur la Rive-Sud, et un «train-tram» de 30 stations sur la rue Notre-Dame, à Montréal, qui relierait le centre-ville à Pointe-aux-Trembles — tout comme d’ailleurs des navettes fluviales, qui iraient aussi à Longueuil. À Laval, on promet un service rapide par bus (SRB) est-ouest, qui assurerait le lien avec le Réseau express métropolitain et le métro.
Québec solidaire mise sur l’«interconnectivité des modes de transport, collectifs et actifs», afin d’inciter les citoyens à les utiliser, a indiqué Mme Massé, qui soutenait qu’«aujourd’hui, deux personnes sur trois prennent l’auto solo pour aller au travail». Le parti souhaiterait que 50 pour cent des déplacements soient faits en transport collectif dans le Grand Montréal d’ici 2030.
Vincent Marissal, candidat dans Rosemont («où il n’y a pas de station de métro»), a de son côté soutenu que les politiciens à Québec avaient bien ri de la ligne rose de Valérie Plante, «mais les Montréalais ont quand même voté pour ça».