Moins de gens participeront aux cérémonies du Jour du souvenir cette année au Canada, qu’elles soient virtuelles ou en personne, et pas nécessairement en raison des contraintes de la pandémie de COVID-19.
Un sondage réalisé par la firme Ipsos pour Historica Canada précise que 28 % des répondants envisagent de participer aux cérémonies comparativement à 41 % l’année dernière. D’autre part, le port du coquelicot passe de 85 % en 2019 à 71 % cette année.
Anthony Wilson-Smith, de Historica Canada, affirme que la raison principale de cette ferveur en baisse est le déclin des connaissances des Canadiens de leur histoire militaire.
Environ 40 % des Canadiens croient en savoir davantage sur l’histoire militaire des États-Unis que celle du Canada. Et 16 % des répondants n’ont jamais appris à l’école de notions sur la participation canadienne à la Première et à la Seconde Guerre mondiale ou à la Guerre de Corée.
Anthony Wilson-Smith croit que la pandémie de coronavirus, qui fait appel chez les gens à un plus grand sens d’unité et qui leur impose des conditions que leur sont inhabituelles, devrait les inciter à en apprendre davantage sur leur histoire militaire.