Un irritant chimique dans des enveloppes envoyées à trois députés fédéraux en N.-É.

HALIFAX — La GRC confirme que trois enveloppes suspectes envoyées lundi à des bureaux de circonscription de députés fédéraux en Nouvelle-Écosse contenaient un irritant chimique, mais on ne sait pas encore de quelle substance il s’agit.

Dans un communiqué, la Gendarmerie royale du Canada (GRC) indique qu’un membre du personnel du bureau de comté de Barrington Passage a commencé à avoir de la difficulté à respirer et à avoir les yeux et la peau irrités après avoir ouvert l’enveloppe lundi matin.

Selon la police, cette personne a été transportée à l’hôpital pour «être décontaminée», mais n’a pas subi d’autres blessures.

Des enveloppes similaires ont été envoyées aux bureaux de circonscription de Bridgewater et de Yarmouth, mais la police affirme que ces colis n’ont pas été ouverts, parce que les employés avaient entendu parler de l’incident survenu au bureau de Barrington Passage.

Un employé à Yarmouth a quand même subi une irritation cutanée mineure qui n’a pas nécessité de soins médicaux, indique la GRC.

La police fédérale indique que ces colis «contiendraient un produit chimique irritant» et que «d’autres analyses sont en cours pour identifier la substance utilisée».

Pendant ce temps, la police régionale de Halifax a confirmé mardi qu’elle enquêtait sur la livraison d’un certain nombre d’enveloppes suspectes à l’hôtel de ville de Halifax, lundi soir. 

Aucune blessure ou maladie n’a été signalée, mais des membres de la section de l’identité judiciaire ont été appelés pour examiner les colis.

Aucun autre détail n’a été divulgué sur les enveloppes envoyées à l’hôtel de ville, et rien n’indique que cet incident était lié aux trois autres cas.