MONCTON, N.-B. — Un militant néo-brunswickois de longue date en santé mentale trouve insultant que la province n’ait pas encore nommé de défenseur en santé mentale, même si l’Assemblée législative a approuvé à l’unanimité le poste il y a plus de trois ans.
Paul Ouellet a passé des décennies à travailler avec des Néo-Brunswickois pour naviguer dans le système de santé mentale, et il dit que la vie des citoyens aux prises avec la maladie mentale est devenue plus difficile au fil des ans.
M. Ouellet affirme avoir pleuré de joie en 2019 lorsque les députés néo-brunswickois ont approuvé à l’unanimité une motion visant à nommer quelqu’un pour agir comme porte-parole auprès du gouvernement pour les personnes aux prises avec une maladie mentale.
Le militant de 72 ans dit que la province lui a demandé de rédiger une description pour le poste, ce qu’il a fait et soumis au gouvernement en janvier 2020.
Mais le poste demeure vacant et M. Ouellet dit que même son offre d’assumer ce rôle bénévolement a été refusée.
La Presse Canadienne a tenté de joindre le gouvernement, qui n’avait pas répondu au moment d’écrire ces lignes.
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Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.