Un Néo-Écossais accusé de fabrication d’armes à feu 3D à Halifax

HALIFAX — Un Néo-Écossais fait face à une quinzaine d’accusations après que des agents frontaliers et la police fédérale à Halifax ont fouillé une maison et ont saisi une arme à feu «imprimée» en 3D, des silencieux et des dizaines de pièces d’armes à feu en 3D.

L’Agence des services frontaliers du Canada indique mardi que son enquête a commencé au printemps 2022.

Ses agents au Centre de traitement du courrier international de Toronto avaient intercepté deux colis suspects adressés à une résidence de Meaghers Grant, en Nouvelle-Écosse. Les colis contenaient chacun cinq silencieux, des pièces qui sont illégales au Canada.

Puis, le 19 juillet 2022, les enquêteurs de l’agence frontalière ont arrêté Gordon Victor Julien, de Meaghers Grant, pour contrebande, et ils ont exécuté un mandat de perquisition à son domicile.

C’est alors qu’ils ont trouvé l’arme 3D et ses composants, ainsi qu’une arme de poing prohibée et une importante somme d’argent en liquide. Ils ont aussi trouvé une quarantaine de «sélecteurs de tir» pour Glock imprimés en 3D, qui permettent aux armes à feu semi-automatiques d’être entièrement automatiques.

Plus tôt ce mois-ci, la Gendarmerie royale du Canada a arrêté le suspect et l’a accusé d’une quinzaine d’infractions, dont trois chefs de trafic d’armes, un chef de fabrication d’une arme à feu automatique et trois chefs de possession non autorisée d’une arme prohibée.

Il a également été accusé par l’Agence des services frontaliers de contrebande et d’acquisition de marchandises importées illégalement.

L’accusé a été libéré sous conditions et il doit comparaître devant la cour provinciale à Dartmouth le 7 mars.

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