Un petit groupe de manifestants toujours en place au Nouveau-Brunswick

FREDERICTON — Une poignée de manifestants et une demi-douzaine de véhicules étaient tout ce qui restait lundi d’une manifestation contre la vaccination obligatoire à Fredericton, qui s’inspirait du convoi de camionneurs à Ottawa.

On comptait environ 700 personnes et 300 véhicules samedi, au plus fort de la manifestation bruyante devant l’Assemblée législative provinciale.

L’organisateur de la manifestation Mitchell Albert, de Moncton, a déclaré lundi qu’il prévoyait rester jusqu’à ce que toutes les obligations liées à la vaccination contre la COVID-19 dans la province soient abandonnées.

«Si nous sommes ici un mois, nous sommes ici un mois, a-t-il déclaré en entrevue. Nous avons les fonds et le soutien pour être ici.»

«Le gouvernement fait preuve de discrimination envers (nous) et nous sommes fatigués de la façon dont le gouvernement nous traite», a-t-il déclaré.

M. Albert a dit qu’il s’attendait à ce que davantage de personnes de partout dans les Maritimes et d’Ottawa se joignent à la manifestation dans la capitale du Nouveau-Brunswick.

Le premier ministre Justin Trudeau a consulté les premiers ministres lundi matin au sujet de l’utilisation de la Loi sur les mesures d’urgence, au moment où les blocages antigouvernementaux continuent de paralyser Ottawa et plusieurs passages frontaliers avec les États-Unis.

Patty Every, d’Amherst, en Nouvelle-Écosse, a déclaré qu’elle prévoyait rester indéfiniment devant l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick afin d’amener le gouvernement à écouter.

«Que pouvons-nous faire d’autre? a-t-elle demandé en entrevue, lundi. Que pouvons-nous faire d’autre à part nous tenir devant l’Assemblée législative et continuer à faire entendre notre voix? Rien d’autre ne fonctionne.»

La police de Fredericton a enlevé les barricades qu’elle avait installées pour empêcher les véhicules d’atteindre le devant de l’Assemblée législative, et elle a indiqué que la manifestation qui a commencé vendredi a été pacifique. Des policiers demeurent dans la zone pour atténuer tout risque pour la sécurité publique, a-t-elle ajouté.