MISSISSAUGA, Ont. — Le «chien de garde» de la police ontarienne enquête sur un policier de Hamilton relativement à la mort par balle d’un jeune homme salué comme un bon samaritain.
En raison d’allégations en raison de la façon dont les premiers répondants, y compris la police, avaient agi à l’époque, l’Unité des enquêtes spéciales (UES) a déclaré qu’elle avait évalué s’il fallait ou non invoquer son mandat.
Dans un communiqué, l’agence a dit que «sur la base des résultats de ces enquêtes préliminaires, qui comprenaient des preuves médicales, l’UES peut confirmer qu’elle enquête sur le rôle d’un agent du service de police de Hamilton relativement à cet incident».
Yosif Al-Hasnawi, âgé de 19 ans, a été blessé par balle alors qu’il tentait d’aider un homme plus âgé, qui avait été accosté par deux autres hommes à l’extérieur d’une mosquée.
La police de Hamilton a accusé un homme de meurtre au deuxième degré et un autre de complicité après le fait, peu après l’incident. La police régionale de Niagara a ensuite été appelée pour enquêter sur la façon dont les ambulanciers paramédicaux avaient traité le cas.
Deux ambulanciers paramédicaux de Hamilton font face à des accusations criminelles pour la façon avec laquelle ils ont répondu aux demandes d’aide du mourant. Leur syndicat a par la suite précisé qu’ils ont été congédiés.
Des témoins ont affirmé que les ambulanciers avaient accusé M. Al-Hasnawi d’avoir exagéré ses blessures et qu’ils avaient mis trop de temps à le soigner et à l’emmener à l’hôpital.
Leur syndicat a déclaré que les ambulanciers paramédicaux Chris Marchant, 29 ans, et Steve Snively, 53 ans, avaient été congédiés plus tôt ce mois-ci, une semaine après avoir été inculpés pour avoir manqué à leurs devoirs professionnels.
Tous deux ont été libérés après leur arrestation et doivent comparaître devant le tribunal le mois prochain.
Le père et les deux frères d’Al-Hasnawi ont intenté en janvier une poursuite civile non prouvée contre les ambulanciers paramédicaux de Hamilton, alléguant qu’ils n’avaient pas traité leur proche correctement et que sa mort avait causé une détresse extrême à la famille. La poursuite a également nommé la police de Hamilton et les deux hommes accusés de l’avoir abattu.
La police a décrit Yosif Al-Hasnawi comme un jeune homme courageux qui essayait de faire la bonne chose.
La police de Hamilton a soumis des questions à l’Unité des enquêtes spéciales, l’agence indépendante chargée d’enquêter sur l’implication de la police dans des cas de décès, de blessures graves ou d’agressions sexuelles présumées.