Une semaine de reconnaissance pour donner le goût du bénévolat

MONTRÉAL — Ce dimanche marque le début de la 49e Semaine nationale de l’action bénévole, qui se déroulera jusqu’à samedi.

Se déroulant sous le thème «Bénévolons à l’unisson», la semaine de reconnaissance et de visibilité des bénévoles sera présidée par le médecin-athlète Laurent Duvernay-Tardif et sa conjointe Florence Dubé-Moreau, qui sont respectivement président et co-présidente de la fondation éponyme du footballeur.

Environ 2,3 millions de Québécois feraient du bénévolat annuellement, indique Martin Alexandre Cauchon, directeur général de la Fédération des centres d’action bénévole du Québec (FCABQ).

Les quelque 300 millions d’heures de leur temps offertes représentent l’équivalent de plus de 145 000 emplois à temps plein et auraient une valeur monétaire de près de 56 milliards $.

Ce chiffre est probablement plus élevé puisque bien des gens s’impliquent de manière informelle, c’est-à-dire auprès de leur entourage sans passer par le biais d’un organisme. 

«Déneiger le balcon de son voisin, c’est du bénévolat qui n’est pas comptabilisé», illustre M. Cauchon.

Faire une différence

Pour le gestionnaire, la Semaine de l’action bénévole est un moment idéal pour remercier chaleureusement tous ceux et celles qui donnent de leur temps, ne serait-ce que quelques heures à l’occasion, ou sur une base régulière depuis nombre d’années.

«Sans eux, la société québécoise ne serait pas où elle en est aujourd’hui, avance M. Cauchon. N’importe qui qui donne de son temps, peu importe la cause, aide la société.»

Il n’en demeure pas moins que les besoins sont toujours croissants et que le recrutement des bénévoles constitue le nerf de la guerre. 

«L’essayer, c’est l’adopter, croit M. Cauchon. Il suffit de trouver le bon organisme et le bon type de bénévolat qui nous convient, mais il y a des opportunités pour tous.»

Un bénévole heureux est d’ailleurs la meilleure manière d’en recruter d’autres, ajoute le directeur. «Quelqu’un qui goûte au bénévolat et qui a une expérience positive va, d’une part, poursuivre son implication et, d’autre part, devenir un ambassadeur. Le meilleur vecteur pour recruter des bénévoles, c’est le bouche à oreille.»

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Cette dépêche a été rédigée avec l’aide financière de la Bourse de Meta et de La Presse Canadienne pour les nouvelles.

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