Une sénatrice crie dénonce l’usurpation d’identité autochtone, un «crime invisible»

OTTAWA — Une sénatrice du Manitoba affirme que l’usurpation de l’identité autochtone constitue un crime très préjudiciable, mais souvent invisible, qui inflige de graves torts aux femmes.

Mary Jane McCallum, qui est Crie, souhaite que le Sénat étudie la question et sensibilise davantage la population canadienne aux raisons pour lesquelles cette usurpation de l’identité autochtone est si dommageable.

On a vu ces dernières années une série de cas très médiatisés d’universitaires et d’artistes qui revendiquaient à tort une identité autochtone. 

La sénatrice McCallum raconte qu’elle a entendu des étudiants qui ont été dévastés d’apprendre que la personne «autochtone» qu’ils admiraient tant n’était pas, en réalité, celle qu’elle prétendait être.

La sénatrice se demande «ce que ça fait à une personne» et elle voit ce phénomène comme la plus récente lutte que les femmes autochtones comme elle doivent mener aujourd’hui.

Mme McCallum croit que davantage de Canadiens doivent prendre conscience du tort que cette usurpation d’identité peut causer, d’autant plus que les véritables Autochtones se battent toujours pour faire reconnaître leur identité dans le cadre de la Loi fédérale sur les Indiens.

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