Via Rail envisage offrir des tarifs réduits le long de «l’autoroute des larmes»

VANCOUVER – Le gouvernement de la Colombie-Britannique, des représentants des Premières Nations ainsi que des organismes de services sociaux discutent avec Via Rail d’éventuels tarifs réduits pour les voyageurs «vulnérables» le long de la sinistre «autoroute des larmes».

La société de la Couronne cherche à établir les critères d’admissibilité pour des billets à cinq dollars le long de la route 16 où, entre les villes de Prince-Rupert et de Prince George, 18 femmes ont été assassinées ou sont disparues depuis les années 1970.

Le chef de la Première Nation Kitselas, Joseph Bevan, souligne que nombreux sont les citoyens qui font de l’auto-stop, faute d’avoir l’argent nécessaire pour se déplacer à bord d’un autocar.

Le directeur général des services éloignés du transporteur ferroviaire, Michael Woelcke, affirme que les passagers autochtones pourraient bénéficier d’un rabais de 30 pour cent sur le coût d’un aller simple dans le secteur.

Par voie de communiqué, Via Rail a reconnu qu’un tarif réduit pour les gens «vulnérables» est une des options actuellement à l’étude.

Au mois de juin, le ministre provincial des Transports, Todd Stone, a par ailleurs annoncé la mise sur pied d’un service d’autobus réclamé de longue date dans la région périlleuse et ce, d’ici la fin de l’année. La première d’une série de séances d’informations à ce sujet aura lieu samedi.

De plus, le ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada a financé à la hauteur d’un million de dollars des installations comme des abris d’arrêt de bus améliorés ainsi que des caméras de sécurité.