OTTAWA – Le député et ancien ministre conservateur Tony Clement a lancé le signal de départ de sa campagne en vue d’être élu chef du Parti conservateur du Canada. Voici une liste de ceux qui ont déjà déclaré leur candidature, ceux qui y ont renoncé et ceux qui n’ont pas encore pris de décision.
Les candidats déclarés
Kellie Leitch: Élue d’une circonscription ontarienne en 2011, cette chirurgienne orthopédique pédiatrique a été la première à présenter sa candidature. Elle a pu former une organisation de campagne dans tout le pays dès son premier tour de piste. Toutefois, sa candidature a pris du plomb dans l’aile lorsqu’un de ses principaux organisateurs a dû démissionner après avoir été accusé de conduite en état d’ébriété.
Maxime Bernier: Le député de la Beauce a déclaré officiellement sa candidature quelques jours après Mme Leitch. Il a déjà pris plusieurs engagements importants, dont celui de l’abolir le système de la gestion de l’offre, ce qui n’a pas contribué à lui faire des amis dans le secteur agricole québécois.
Michael Chong: Ce député de Wellington—Halton Hills, en Ontario, s’est fait le champion des réformes démocratiques tentera d’amasser des fonds au cours de l’été pour garnir son coffre de campagne.
Les non-candidats
Jason Kenney: Ce député de la région de Calgary et ancien ministre important de Stephen Harper a réfléchi à la possibilité de se lancer dans la course à la direction, mais il a préféré opter pour la scène politique provinciale. Il tentera sa chance pour devenir chef du Parti progressiste-conservateur de l’Alberta.
Rona Ambrose: Un petit groupe de conservateurs, dont des députés, espérait voir l’actuelle chef intérimaire du parti tenter sa chance. Toutefois, il aurait fallu modifier les règles du parti. Une tentative d’y parvenir a échoué lors du congrès du parti en mai.
Ceux qui réfléchissent
Peter MacKay: L’ancien ministre de Stephen Harper travaille dans un cabinet d’avocats à Toronto. Il songe à se lancer dans la course. Le départ de M. Kenney vers la scène albertaine en ferait un des principaux favoris.
Kevin O’Leary: Cette personnalité de la télévision et homme d’affaires a commencé à réfléchir à une candidature au début de l’année. Il s’est inscrit au parti en mai, peu avant le congrès. Il hésite beaucoup. Il a confié à La Presse canadienne, la semaine dernière, qu’il pesait ses options: présenter sa candidature ou appuyer un autre candidat.
Andrew Scheer: L’ancien président de la Chambre des communes réfléchit à son avenir. Parmi les éléments qui peuvent faire pencher la balance figure sa jeune famille. Il est père de cinq enfants et la vie d’un chef de l’opposition peut l’amener loin de sa famille.
Lisa Raitt: Une autre ancienne ministre qui rêve de devenir chef. La député de Milton et porte-parole du parti en matière de finance fait l’objet d’une campagne sur les réseaux sociaux: «Repêchez Lisa Raitt». Elle soupèse ses chances. Des questions familiales pourraient la détourner de présenter sa candidature, son peu de maîtrise du français aussi.
Brad Trost: Le député de Saskatoon—University, en Saskatchewan, est l’un des plus ardents défenseurs des positions conservatrices sociales au sein du parti. Quand la formation a cessé de s’opposer au mariage entre conjoints du même sexe, en mai, il a déclaré qu’il réfléchirait à une candidature possible.
Dan Lindsay: L’ancien président du Collège des médecins et des chirurgiens du Manitoba a annoncé en mai qu’il formerait un comité pour explorer la possibilité de présenter sa candidature.