12 sites incontournables à voir à Pékin

Depuis ce mardi 29 septembre, Montréal dispose enfin d’un vol direct vers une destination asiatique. Pékin n’a jamais été si proche…

Art_de_vivreAssuré par Air China (membre Star Alliance, comme son partenaire Air Canada dans cette liaison), le vol relie les deux villes les mardi, vendredi et dimanche, en moins de 13 heures (via le cercle polaire).

Les Montréalais disposent ainsi d’un accès sans escale vers une nouvelle plaque tournante, celle de l’aéroport de Pékin, d’où Air China dessert en vols directs pas moins de 162 villes dans 32 pays — dont plusieurs qui étaient jusqu’ici difficilement accessibles depuis le Québec.

Et pour ceux qui choisiront Pékin comme destination finale, voici 12 suggestions de choses à voir et à faire lors d’un séjour dans la métropole culturelle et éternelle de l’Empire du Milieu.

La Cité interdite
Avec ses 9000 pièces, c’est l’un des plus grands palais du monde. Il témoigne de l’héritage de la dynastie Ming mais aussi de la dynastie Qing, dont le règne a justement pris fin ici quand le «Dernier Empereur» y vécut comme un prisonnier dans sa cage dorée. Aujourd’hui, c’est l’ensemble d’anciens bâtiments le plus vaste et le mieux préservé au pays.

La Cité interdite - Crédit: Gisling/Wikimedia/CC 3.0
La Cité interdite – Crédit: Gisling/Wikimedia/CC 3.0

Le temple du Ciel
Considéré comme le plus gracieux de la ville, il trône au cœur d’un immense parc de 267 hectares piqué de 4000 cyprès noueux pluricentenaires, aux côtés d’autres temples, comme la demeure du seigneur du Ciel ou l’autel du Ciel.

Le parc Behai
Ancien lieu de ressourcement des empereurs et des dirigeants communistes, c’est désormais un jardin public où trône un vaste lac artificiel — la «mer du Nord» — couvert de fleurs de lotus. Les Pékinois s’y rassemblent pour se couper du tumulte de la ville, danser entre eux, s’offrir une balade en pédalo ou s’adonner à la calligraphie. Au milieu du lac se dresse le Dagoba blanc, un fort joli pavillon érigé à la mémoire de l’empereur mongol Koubilaï Khan, mais aussi pour souligner la visite du dalaï-lama… en 1651.

Le parc Behai - Crédit: pfctdayelise/Wikimedia/CC 2.5
Le parc Behai – Crédit: pfctdayelise/Wikimedia/CC 2.5

Le temple des Lamas
C’est le temple bouddhique tibétain le plus renommé hors Tibet, et l’un des plus jolis sanctuaires de la ville. À l’intérieur — une lamaserie depuis 1744, en fait —, des moines prient et d’autres révèrent le bouddha des Temps futurs, un colosse de 15 mètres en bois de santal, qui s’élève dans la salle des Rois célestes.

Le palais d’Été
Totalement enchanteur, ce vaste complexe verdoyant et orné de plans d’eau est jalonné de temples, de ponts en demi-lune, de pavillons, de bucoliques allées et même d’un navire en marbre — fantaisie de l’impératrice Cixi. Les seuls noms des sites sont autant d’invitations à la rêverie: salle des Nuages ordonnés, pavillon des Fragrances bouddhiques, pont de la Ceinture de jade, temple de la Mer de sagesse ou du roi Dragon… Un lieu incontournable pour échapper à la touffeur de Pékin, ville particulièrement polluée.

Les hutongs
Ce sont les dernières ruelles flanquées d’habitations traditionnelles qui ont survécu aux promoteurs, où vivotent encore des artisans et de vieux Pékinois en train de jouer au mah-jong. On y trouve aussi gargotes, bars et petits hôtels.

Crédit: Snowyowls/Wikimedia/CC 1.0
Crédit: Snowyowls/Wikimedia/CC 1.0

La place Tian’anmen
Pour ne pas oublier que l’une des plus vastes aires publiques du monde constitue aussi le lieu le plus emblématique de la répression chinoise.

Le 798 Art District
Aussi appelé Dashanzi Art District, c’est le haut lieu de l’avant-garde artistique chinoise. On tombe sur des œuvres qui frisent la subversion, et sur d’autres qui sont à cheval entre l’art naïf et l’art brut, et où seule l’imagination — souvent torturée — est au pouvoir.

Le Centre national des arts du spectacle
Immense bâtiment futuriste en forme d’œuf, il rebute les uns et fascine les autres, avec sa colossale coquille de verre.

Centre national des arts du spectacle - Crédit: Hui Lan/Wikimedia/CC 2.0
Centre national des arts du spectacle – Crédit: Hui Lan/Wikimedia/CC 2.0

Le parc olympique
Pour admirer notamment l’éblouissant stade en forme de nid d’oiseau — chef-d’œuvre orné de gigantesques brindilles de titane — ainsi que le «Cube d’eau», le très futuriste Centre aquatique national, qui semble couvert de bulles translucides.

Les gargotes du marché de nuit de Donghuamen
On peut y enfourner des brochettes de scolopendres, d’hippocampes ou de scorpions, ou grignoter des sauterelles, grillons et autres vers à soie frits.

La Grande Muraille
Située en retrait de la ville, la plus célèbre fortification du globe mérite le coup d’œil — ainsi que quelques pas sur son interminable structure —, mais peut-être pas dans le secteur de Badaling, le plus achalandé de tous, ou de Juyongguan, qui pèche par manque d’authenticité (la section a été reconstruite). Mieux vaut plutôt se diriger vers les secteurs de Huanghua, Mutianyu, Jiankou, Jinshanling ou Simatai.

La Grande Muraille, dans le secteur Mutianyu - Crédit: Nicolas Perrault III/Wikimedia/CC0 1.0
La Grande Muraille, dans le secteur de Mutianyu – Crédit: Nicolas Perrault III/Wikimedia/CC0 1.0

Pour plus d’infos, consultez le site de Visit Beijing.

Pour planer au-dessus de la ville, visionnez plutôt la vidéo ci-dessous.