À la découverte des plantes comestibles du Saint-Laurent

Le Saint-Laurent offre un monde de saveurs avec ses algues et ses plantes de batture, comme la salicorne. Qui plus est, elles sont santé !

ilbusca / Getty Images / montage : L’actualité

Cet été, L’actualité part à la recherche des trésors culinaires d’ici à découvrir lors de vos sorties au marché public ou de vos escapades en région.

Si les algues du Saint-Laurent ont longtemps été consommées surtout près des lieux où elles poussent, elles sont aujourd’hui plus facilement accessibles ailleurs au Québec. Depuis quelques années, des passionnés en cueillent à l’état sauvage et en font la culture sur les côtes de la Gaspésie, de la Côte-Nord et des Îles-de-la-Madeleine. 

On peut également trouver des plantes proches des algues, comme la salicorne et l’épinard de mer, hors de l’eau, le long des berges. Ces plantes de batture sont encore méconnues du grand public, mais des gens qui en font la cueillette tentent depuis quelques années de faciliter l’accès à ces produits du Saint-Laurent.  

Comment les apprêter ?

Les plantes marines contiennent, à des concentrations qui varient selon les espèces, des antioxydants, des fibres, des vitamines, des minéraux et des protéines, ce qui en fait un ingrédient santé à ajouter à vos recettes. 

Chacune a un goût unique. La main-de-mer palmée, aussi appelée bacon de mer ou « dulse », a une saveur qui tire sur le homard et la viande grillée. La laitue de mer a au contraire un goût plus végétal semblable à celui de l’épinard. 

Elles se marient aisément avec de nombreux plats, que ce soit des soupes, des salades, des sautés, des pokés ou des sushis.

Séchées en flocons, elles peuvent être utilisées comme épices salées, notamment sur les poissons et les fruits de mer. Les algues sont aussi proposées marinées, en pesto ou même en croustilles ! 

Où en trouver ?

Les algues et les plantes de batture fraîches sont plus accessibles près de leur lieu de récolte, même s’il est toujours possible d’en dénicher dans certaines poissonneries d’autres régions. Il sera toutefois beaucoup plus facile de s’en procurer en flocons ou en pot dans les supermarchés. 

Si vous êtes de passage sur les côtes du Saint-Laurent lors de vos vacances estivales et que vous croisez des plantes de batture sur la plage, vous pouvez en faire l’autocueillette. Mais elles doivent être récoltées avec parcimonie afin d’assurer leur reproduction. 

À Saint-Germain, près de Kamouraska, l’entreprise Les Jardins de la mer, qui récolte ces plantes, a ouvert en juin la Pépinière des battures. Vous pouvez ainsi en rapporter chez vous et les cultiver, que vous habitiez sur le bord du fleuve ou non.