De par le monde, les villes continuent de prendre de l’expansion, et elles n’ont d’autre choix que de croître à la verticale — du moins en partie. Or, elles créent du même coup d’immenses zones d’ombre couvrant l’espace vital de millions de citadins et de travailleurs, les privant dès lors de lumière naturelle directe.
Pour pallier cette sombre réalité, des architectes du cabinet londonien NBBJ ont peut-être trouvé une solution, rapporte Wired : élever des tours par paires, en les concevant pour qu’elles se renvoient mutuellement la lumière du soleil, au gré de sa course, et minimiser l’ombre qu’elles portent au sol par un effet de miroirs.

Conçues à l’aide de modélisations fournies par un logiciel baptisé Rhinoceros, ces tours seraient plus étroites à la base et iraient légèrement en s’élargissant, en hauteur.
Pour éviter de créer une sorte de four solaire — comme dans cet hôtel de Las Vegas — qui pourrait carboniser les piétons sur leur passage, les tours renverraient une lumière diffuse. Elles permettraient aussi de réduire de 60 % les zones d’ombre au sol, par rapport à celles engendrées par un gratte-ciel traditionnel.
Dans une ville comme Londres — où 250 tours remodèleront la trame urbaine dans un proche avenir —, ou encore dans les mégapoles chinoises et indiennes (qui poussent comme des champignons), c’est là une audacieuse et pertinente initiative, qui pourrait rendre les agglomérations bien plus agréables à vivre.
Pour plus de détails, consultez l’article de Wired.
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À propos de Gary Lawrence
Journaliste indépendant, Gary Lawrence a foulé le sol des sept continents de la planète et de plus de 90 pays. Ex-rédacteur en chef d’un magazine spécialisé en tourisme, il a aussi été rédacteur en chef francophone d’un service de presse touristique et a signé à ce jour des centaines d’articles portant sur les voyages, dont bon nombre dans L’actualité. On peut le suivre sur Facebook et sur Twitter : @LawrenceGary.