En fait, ces vols – exploités quatre fois par semaine – ne relieront sans escale que le Canada et l’Islande. De là, il faudra acheter un autre segment de vol (environ 149 $, taxes incluses, lui aussi) pour gagner Londres, Paris, Berlin, Copenhague où Amsterdam, précise Tourisme Plus.
N’empêche que des liaisons aériennes aller-retour à 500 $, entre le Canada et l’Europe continentale, demeurent fort avantageuses. En outre, l’arrivée de ce transporteur à très bas prix («ultra low cost») en sol québécois constitue une première: l’importation d’un modèle d’affaires très populaire en Europe, celui des vols ultramodiques que proposent déjà les RyanAir et autres easyJet.
Pour l’anecdote, le fondateur de Wow Air, Skúli Mogensen, a vécu une dizaine d’années à Montréal, où il a fondé OZ Communications, une entreprise revendue à Nokia.
Son transporteur relie déjà Washington et Boston à Reykjavik, et 300 000 passagers ont utilisé ses services, entre juin et août.
Wow Air, qui offre des vols sur une vingtaine de destinations européennes, est le deuxième transporteur islandais à annoncer son intention de desservir Montréal, en moins de deux mois. En août dernier, Icelandair révélait en effet qu’à compter du 19 mai 2016, elle relierait Montréal à Reykjavik, également avec quatre vols hebdomadaires.