Tandis qu’on s’étonne ou qu’on s’indigne à l’idée d’éventuellement voyager debout en avion, l’annonce de la possibilité de dormir en soute est passée relativement sous le radar, il y a quelques semaines.
L’avionneur européen Airbus et le manufacturier de sièges français Zodiac Aerospace sont en effet en train de concevoir un modèle de couchette qui pourrait s’adapter aisément à l’environnement des soutes, situées en dessous de l’espace dédié aux passagers, dans les avions.
Disposées dans des modules amovibles, ces couchettes pourront être intégrées ou retirées à volonté, selon la demande ou les besoins en fret des transporteurs aériens. Elles seront déployées dans un cadre épuré, minimaliste et fonctionnel, et elles ne disposeront d’aucun hublot – ce qui sera parfait pour favoriser le sommeil.
L’espace ainsi réaménagé pourrait aussi servir de mini-infirmerie, d’aire de jeu pour enfants ou de salle de réunion, selon le bon vouloir des compagnies aériennes.

Airbus compte d’abord offrir ces modules sur les A330, et éventuellement sur les A350. Certaines compagnies aériennes se sont déjà montré intéressées, à commencer par l’australienne Qantas, qui étudiait cette possibilité avant même l’annonce d’Airbus.
L’idée n’est pourtant pas nouvelle : déjà, les pilotes de certains appareils Airbus disposent de couchettes à l’étage inférieur de l’espace passager, sur les très longs vols, pour se reposer entre deux quarts de travail.
Il y a deux ans, le pdg d’Air France-KLM se disait même intéressé à l’idée de telles couchettes, pour son projet de transporteur à très bas tarif Joon – lancé en décembre dernier, sans que l’idée ait été retenue.
Mais alors que le haut dirigeant d’Air France-KLM voulait rendre accessible cet espace aux passagers en classe économique, il semble plus vraisemblable qu’il sera réservé aux voyageurs en classe affaires, ou à ceux qui seraient prêts à payer le gros prix pour aller piquer un somme au sous-sol d’un avion.
Selon l’IATA, le transport par fret génère en moyenne 9 % des revenus d’une compagnie aérienne, sur ses vols avec passagers, soit le double de ce que lui rapportent les passagers en première classe. À moins de transformer les soutes en dortoirs avec lits cordés côte à côte ou en auberge de jeunesse volante, il y a donc fort à parier que ces couchettes seront offertes à des tarifs élevés – le double d’un siège en classe économique, estime The Economist.
En cette ère où les classes affaires et première sont de plus en plus luxueuses, confortables et souvent dotées de vrais lits qui se rabattent à 180 degrés, qui voudra – et pourra – payer pour accéder à la classe dodo, dans les sombres oubliettes d’un avion? Sans doute les entreprises qui désirent que leurs employés bénéficient d’un vrai lit, sur les transporteurs qui n’en offrent pas en classe affaires, ou les voyageurs qui voudront arriver frais et dispos à destination, sans payer aussi cher qu’en classe affaires…
On arrête pas le progrès ! Surtout qu’en affaires, y a pas de temps à perdre…
Rendu là, pourquoi ne pas simplement mettre les passager sou sédatif, les caser dans des « lits » similaire à un cercueil et en entasser un maximum au pied cube?
Plus besoin de toilette, d’hotesse, de p’tit sac d’arachide, de boisson, de s’obstiner avec les passager pour qu’il s’attache ou ferme leur portable. Plus de risque qu’un abrutie ouvre une porte de secours « par erreur » ou essaie de fumer dans les toilettes. Tu élimine aussi 100% des risque d’attaque ou de détournement: tu peux bien embarquer avec une arme, tu dors.
tu optimise aussi ton temps d’embarquement: tu prépare les gens dans leur caisson en même temps que l’avion est préparer et quand viens le temps « d’embarquer », le tout se fait sans niaisage de zone 1, 2,3 etc.
Et question confort, tu dors alors fini les problème de mal de l’air, de siège trop étroit et de voisin incommodant. La solution parfaite je vous dit.
C’est tout simplement génial! Ça s’approche du concept des YOTEL que l’on retrouve dans les aéroports d’Amsterdam, Londres, Paris..