Brèves gourmandes

Des chocolats d’ici récompensés dans un concours international, des whiskys 100 % québécois et des activités pour aller à la rencontre des producteurs du terroir.

Photo : D.R.

De l’or en barre

Elfi Maldonado et Maxime Simard, propriétaires de la jeune entreprise montréalaise Qantu, ont opté pour des circuits courts, en tissant des liens directs avec de petits producteurs de cacao péruviens, plutôt que de s’approvisionner auprès des multinationales. Les efforts des deux artisans spécialisés dans le chocolat haut de gamme ont été récompensés pour une deuxième année par l’Academy of Chocolate de Londres, qui leur a décerné cinq médailles d’or. Leurs produits ont été choisis parmi 1 200 échantillons soumis à son concours international. Pour connaître les points de vente : qantuchocolate.com.

* * *

Illustration : Stéphanie Aubin

Prendre le champ

Il y a quelques années, la nutritionniste Julie Aubé s’est donné pour mission de jeter des ponts entre les artisans de l’agroalimentaire et les consommateurs québécois. Un an après avoir publié Prenez le champ ! — un très joli livre qui dresse le portrait de quelque 150 producteurs d’ici —, celle qui se définit comme une « nutritionniste gourmande » a mis sur pied les Événements Prenez le champ ! Avec cette dernière initiative, qui lui a valu le Prix du tourisme gourmand lors de la première édition des Lauriers de la gastronomie, Julie Aubé invite les consommateurs à aller avec elle en toute saison à la rencontre « de ceux qui produisent nos aliments ». Pour plus de détails sur les activités hivernales, consultez julieaube.com.

* * *

Whisky d’ici

À sa retraite, Janos Sivó a acquis une terre agricole à Franklin, en Montérégie, et il y a planté des framboisiers et cassissiers avec l’intention de distiller des eaux-de-vie de fruits. Un retour aux sources pour ce Hongrois d’origine, puisque dans son petit village de Tölkö, au sud de Budapest, sa famille était reconnue pour la qualité de sa pálinka, l’eau-de-vie traditionnelle du pays. En plus de L’Essence de Framboise, vendue à la SAQ, Janos Sivó et sa fille Zsuzsa signent également ces deux whiskys 100 % québécois.

Photo : D.R.

Maison Sivó, Le Single Malt
Ce whisky composé d’orge maltée de la Malterie Frontenac, à Thetford Mines, est distillé dans un alambic importé d’Allemagne, puis vieilli pendant trois ans en fût de Sauternes. Chaleureux en bouche, mais assez fin, velouté et presque moelleux, avec de délicats parfums de noix de Grenoble et de fumée qui culminent en une finale vaporeuse. (13566847 ; 54,75 $)

Photo : D.R.

Maison Sivó, Le Rye
Ce rye s’appuie sur une base de seigle (66 %) et d’orge maltée, tous deux cultivés au Québec. Un élevage en fût de chêne européen neuf de chauffe forte (qui confère aux barriques des odeurs de torréfaction) apporte une certaine onctuosité en bouche, en plus de légers parfums de vanille. Plus élégant que bien des ryes de grandes marques. Pas surprenant qu’il ait été nommé « meilleur rye whisky canadien » au Great Canadian Whisky Tasting 2018. (13566804 ; 46 $)