Je vous ai déjà parlé ici da la série « La grande révolution de l’alimentation », diffusée à la télévision de Radio-Canada. Peut-être avez-vous regardé, jeudi soir, le troisième épisode de cette remarquable série.
Ce reportage raconte et montre comment on nourrit une ville comme New York. On y sert 24 millions de repas en 24 heures, depuis ces restos de luxe qui achètent de la truffe blanche d’Italie à $ 2 500 la livre, jusqu’à cette soupe populaire où un chef prépare de véritables repas gastronomiques avec des aliments récupérés dans les marchés de la ville.
Le romancier Émile Zola a publié un roman dont l’action se passait dans les Halles centrales de la capitale française et qui s’intitulait Le Ventre de Paris. Ici, on est dans le ventre de New York. C’est fascinant et édifiant. Et un bel hommage à l’esprit humain, capable d’organiser cet incroyable ballet.
Si vous voulez le voir ou le revoir, ce documentaire repasse deux fois en fin de semaine sur les ondes de RDI : dans la nuit de samedi à dimanche à 2 h. (au moment où bien des acteurs de ce ballet commencent leur journée…) et dimanche, à 18 h.
Beau document.
Finalement ce qui en ressort, c’est que les riches se bourre la face avec des aliment allant jusqu’à 2 300$ le kilo, dont ils n’ont aucune conscience de la provenance et du travail en cause, et les pauvres mangent les restes de table.
Cela ressemble à l’histoire des roi de France et leur buffets gargantuesques dont les mendiants s’arrachaient les restes.
Dans ce cas, tenant compte de ce qui arrive présentement aux USA, il faut se rappeler ce qui est arrivé au roi de France.
L’invention de la guillotine à cette époque était toute fraîche elle aussi.