
En avril, ne te découvre pas d’un fil… mais file à l’anglaise sous des cieux plus cléments, est-on tenté de se dire après cet hiver en dents de scie ponctué de trois ou quatre faux printemps.
Car même si la véritable saison printanière est entamée, on ne la sent pas toujours très bien – sauf peut-être à travers l’humidité qui nous taraude les os. D’où l’envie plus que pressante de fuir ce mois d’avril, à cheval entre deux dépressions – dans tous les sens du terme –, pour tout Québécois qui se respecte. Mais où partir sur un coup de tête, à quelques jours d’avis?
Au sud de notre frontière d’abord, à moins de vouloir boycotter l’Oncle Trump pour lui faire payer l’ensemble de son œuvre depuis son accession au pouvoir. Si tel n’est pas le cas, la Floride, la Louisiane et la Californie sont à envisager, tout comme l’Arizona, le Texas et New York, en plein éveil et toujours aussi couru à Pâques. Au large des côtes états-uniennes, les Bermudes commencent pour leur part à devenir fréquentables, la température y redevenant plus chaude.
Le Mexique, les Caraïbes et l’Amérique centrale en général se prêtent également bien aux explorations ou au farniente – c’est selon –, et il en va de même pour plusieurs pays d’Amérique du Sud, comme la Bolivie, hormis certains secteurs de l’Amazonie (où les pluies demeurent fréquentes) ainsi que le sud du Chili et de l’Argentine (où l’automne austral se fait sentir davantage que dans le nord et le centre).
L’Europe du Sud mais aussi tous les pays du bassin méditerranéen (dont les îles comme Malte, Chypre, la Sicile et la Crète) se visitent allègrement, y compris la Turquie, bien que les dérives d’Erdogan, président du pays, donnent envie d’aller dépenser son pécule ailleurs.
Le climat est également propice à des immersions culturelles en terres musulmanes, en ces temps troubles où l’ignorance crée de l’incompréhension et de la haine : arpenter les souks de Fès ou de Marrakech et admirer les neiges de l’Atlas, au Maroc ; se laisser éblouir par les façades rupestres de Petra et par les ruines romaines de Jerash, en Jordanie ; sillonner les fjords et se baigner dans les wadis du désert, au sultanat d’Oman ; ou plonger en mer Rouge, dans le Sinaï égyptien.
En Asie, les Philippines, la côte Est de la Malaisie et du Sri Lanka, le Cambodge et le nord du Vietnam demeurent sous de bonnes latitudes. Il en va ainsi du Japon, encore dans sa saison des cerisiers en fleurs, ainsi que des Maldives, dans l’océan Indien.
Sinon, bien des pays asiatiques entrent dans une période de chaleur intense. Le sud du Vietnam, par exemple, commence à être baigné de touffeur, l’Inde suffoque un peu plus chaque jour (sauf dans le nord) et la Thaïlande donne son lot de sueurs «chaudes» à qui y bourlingue.
L’Afrique de l’Ouest – Cap-Vert compris –, l’Afrique du Sud et la Namibie se présentent également sous de bons augures, alors que ceux qui ont du temps et de l’argent peuvent envisager la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie et certaines parties de l’Australie – quoique, dans ces derniers cas, la distance de ces destinations se prêtent moins à un départ à la dernière minute…
Pourriez-vous nous expliquer pourquoi ca coute moins cher aller à Hongkong (942$ de Québec) en avril (16 avril) qu’en Europe (1206$ pour Berlin de Québec)