Il existe plusieurs façons de donner aux autres par le truchement du voyage. Certains partent gravir le Kilimandjaro ou l’Everest afin d’amasser des fonds pour une bonne cause, d’autres organisent des expéditions humanitaires pour faire progresser la paix et le développement, d’autres encore mettent aux enchères les sièges d’un vol inaugural au profit d’une fondation.

Des voyageurs se font aussi un point d’honneur de donner à tel ou tel organisme, lors d’un périple dans un pays sous-développé, dès lors qu’ils sont conscients de leur phénoménale richesse par rapport à l’extrême indigence de certaines populations.
Cet écart est particulièrement grand dans l’univers du tourisme de luxe où, à part enrichir un ou deux privilégiés, faire travailler trois pelés et un tondu et contribuer à la vente d’artisanat, les retombées des sommes initialement investies par les voyageurs profitent peu aux communautés locales.
Pour tenter de rétablir l’équilibre, certains tour-opérateurs ont donc commencé à offrir des voyages dits « philanthropiques », où une partie des profits d’un forfait est versée à des projets de développement, dans les pays où ont lieu les voyages. Ainsi, depuis 2004, Exquisite Safaris assure avoir récolté et donné 1 M $ à de bonnes œuvres.
C’est dans cette même veine que se situe AKP (Abercrombie & Kent Philanthropy), la branche philanthropique du prestigieux tour-opérateur du même nom. Grâce à un nouveau site Web, quiconque peut effectuer un don à l’un ou l’autre des cinquante projets triés sur le volet par AKP, que ce soit la construction et la gestion d’un hôpital en Ouganda, la restauration des écosystèmes des îles Salomon ou la réalisation de l’inventaire des plantes du delta de l’Okavango, au Botswana.
Depuis cette année, il y a plus : l’achat de certains forfaits implique l’obligation d’effectuer un don à une bonne cause locale. Ainsi, ceux qui s’offrent le forfait de onze jours axé sur la conservation des îles Galapagos (6850 $) doivent verser 1000 $ supplémentaires à un organisme évoluant sur place. De la sorte, non seulement ces voyageurs fortunés contribuent directement à l’amélioration du niveau de vie des lieux visités, mais ils constatent l’impact réel de leurs dons… ce qui les encourage sûrement à récidiver.
Wow! Je suis touchée de retrouver mon projet donné en exemple des expéditions au Kilimandjaro!
Amasser 10 000$ – dans mon cas, c’est pour la fondation GUS (qui vient en aide aux sinistrés non couverts par leur assurance)- demande beaucoup de temps et d’efforts. Mise à part l’aide demandée aux amis et connaissances, je dois prévoir des ventes de garage et soirées de financement.
En plus du sentiment d’avoir pu aider un tant soit peu une bonne cause, je sais que je vais chérir toute ma vie les souvenirs de cette aventure réalisée en compagnie de mon père.
Merci Gary-
Comprendre tourisme philanthropique:
http://bit.ly/xFGkX
My 1st
http://bit.ly/kzaeG
Your 1st
http://bit.ly/SLMgk
En français
http://bit.ly/BV96p
Bon Voyage,
David
Je suis désolé de me montrer rabat-joie, mais l’obsession de ces grandes et hautes montagne a un coût écologique réel, même si cela peut être une manne financière pour une région. Je ne peux parler pour le Kilimandjaro, mais les activités sur le mont Everest sont extrêmement polluante. Alors là, la contradiction est flagrante! On va à l’étranger, des milliers de km en avion, soutenir un tourisme loin d’être durable, sous prétexte d’aide humanitaire!
Olivier Amiot
Merci de faire connaître cet important volet du tourisme de luxe! Il est à noter que ce tourisme de luxe organisé est souvent durable – voir par exemple Exquisite Safaris http://www.exquisitesafaris.com/ . D’autant plus que la prise de conscience ainsi acquise encourage les voyageurs à donner davantage et souvent même à s’impliquer directement dans l’amélioration des conditions de vie des populations locales – bien entendu, en collaborant avec celles-ci pour intelligemment aider à répondre à leurs besoins tout en respectant leurs désirs.
Bonne aventure!