
«Vous avez peur des Juifs? Vous craignez les Arabes? Chez nous, il n’y a ni l’un ni l’autre: il n’y a que des gens!» peut-on lire (en hébreu) sur la page Facebook du Humus Bar. Pour prouver que ce restaurant veut passer outre les conflits et favoriser la réconciliation, il accorde 50 % de rabais à chaque table où Arabes et Juifs s’asseoient ensemble pour partager un repas.
Lancée le 13 octobre dernier, l’initiative visait à contrecarrer l’intolérance grandissante et les flambées de violence entre les deux peuples, depuis le début du mois d’octobre, et elle aurait tout de suite remporté un vif succès, dans ce restaurant à la fois cachère et halal.
Si intéressante soit-elle, l’idée d’un tel «rapprochement par les papilles» n’est cependant pas nouvelle: déjà en 2010, un restaurateur de Pittsburgh, en Pennsylvanie, lançait Conflict Kitchen, où les clients pouvaient – et peuvent toujours – goûter à des mets provenant de pays en conflit avec les États-Unis.
Plus récemment, l’émission À table avec l’ennemi avait pour but de réunir, autour de bons petits plats, des opposants à certains des conflits les plus névralgiques de notre époque.
Cette fois, on parle plutôt de «chickpeace», ou comment ramener la paix par le houmous, cette purée de pois chiches (chick peas, en anglais) dont huit pays se disputent la paternité, et qui est autant prisé par les Palestiniens que par les Israéliens. «S’il y a quelque chose qui peut réconcilier les deux, c’est bien ce plat!» explique Kobi Tzafrir, gérant du Humus Bar, dans le Times of Israël.
«Faites le houmous, pas la guerre!» sommes-nous tenté d’ajouter…
Le mossad y a mis plein de micros. Le hamas va aller s’y faire sauter. Par la suite, l’armée isarëlienne va faire exploser le quartier…
Plus sérieusement, je leur souhaite bonne chance et bonne bouffe!