
David Desjardins
Depuis ses débuts comme chroniqueur en 2002, David Desjardins n’a cessé de chercher l’angle inédit par lequel prendre le fait de société, la tendance ou la nouvelle. Cela n’est pas une posture ni une provocation chez celui qui collabore au magazine L’actualité depuis 2011. C’est plutôt une manière de se placer en marge pour mieux comprendre la mécanique des faits, mais surtout celle de nos réactions devant ceux-ci. Toujours actif dans plusieurs médias, David Desjardins est basé à Québec. Il est aussi vice-président et fondateur de l’agence La Flèche, spécialisée en marketing de contenu.
David Desjardins voulait écrire cette chronique pour les gens plus seuls que seuls devant l’adversité. Celles et ceux pour qui la crise s’ajoute à un drame intime, et qui sont désormais, en plus, privés du réconfort dont ils auraient besoin.
Prisonniers du présent
« Toutes les autres choses de la vie, simples et belles, et parfois même ses agacements, tout cela nous paraissait alors dérisoire, tout en nous manquant terriblement. »
Le véritable réseau social
Les grandes amitiés nous placent à l’abri de la comédie sociale. Elles nous permettent d’être vrais.
Notre vie sans les forêts
Il faut réapprendre à danser. Apprivoiser le vertige des grands espaces. Pour que la forêt ne soit plus uniquement une ressource ou un poumon de secours pour nos villes qui s’allument avec leurs mégots.
Marcher dans la marge
Méditative, en raison de la répétition du geste et du temps qui s’écoule alors autrement, la marche me permet de faire le vide en observant ce qui s’offre à mon regard. Dehors comme dedans.
Les sirènes méritocratiques
L’école publique est une machine à reproduire des inégalités. La plupart d’entre nous vivons dans un monde de fatalité sociale.
La rectitude se tire dans le pied
Nous en sommes là : à revenir dans le temps pour faire le procès de personnalités publiques en imposant à leurs comportements d’hier le filtre moral d’aujourd’hui.
L’hygiène numérique
Le numérique portable nous soustrait à nos angoisses existentielles en permanence si on le souhaite, comblant du même coup un désir d’évasion qui, de toute éternité, a cherché par tous les moyens à engourdir nos angoisses en occupant la conscience.
J’ai l’doua
L’impolitesse comme outil de résistance inconscient ? Un peu, oué.
Hommes en (re)construction
J’ai beau m’adapter aux changements de société, on n’efface pas comme ça une vie à vivre selon des codes de masculinité parfaitement tracés.
L’utopie du couple
« L’amour est sans pitié », disait Jean Leloup. En effet, mille et une difficultés peuvent miner un couple. Mais si on ose toujours tenter notre chance, c’est que l’amour vaut amplement la peine d’être vécu, d’où l’importance de s’investir afin qu’il ne meure pas.
Des vies enfuies
« On mesure mal le pouvoir des passions, de ces activités qui ne servent pas qu’à meubler le temps libre, mais nous rendent profondément heureux, et nous caractérisent socialement. »
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