Publié le 17 novembre 2010
Le rôle paraissait parfait pour elle. Le sourire désarmant, la démarche gracieuse, l’empathie naturelle, le sens de l’image. Une aisance de chaque instant : pour accueillir les dépouilles des soldats, battre le rythme des chants tribaux en Afrique ou encore manger du phoque cru sur la banquise. Même les costumes lui allaient comme un gant : en jean de travail, en robe de gala ou en treillis militaire, elle avait l’air naturelle.