Marie-France Bazzo

Dans le souci de gommer nos origines modestes, nous oublions nos racines communes qui devraient pourtant nous amener à livrer des combats collectifs. Ainsi, les classes sociales fissurent toujours nos sociétés, affirme Marie-France Bazzo.

« Le Québec a perdu quelqu’un de bien. » Hommage de Marie-France Bazzo à son ami Serge Bouchard.

Nous sommes mal en point psychologiquement. Mais notre santé mentale collective est-elle aussi affectée qu’on le prétend ?

Après un long intermède imposé par la pandémie, nous savourons d’autant plus le retour du printemps. Un renouveau qui prend une tout autre dimension cette année.

Entre résignation, fracture sociale, recul des femmes, abandon de la culture et retour à la campagne, le Québec confiné bouillonne d’une grande complexité émotive.

Le Québec, habitué à la tranquillité, perd tous ses moyens devant l’adversité. Il doit apprendre à mieux réagir.

Pour que 2021 soit vraiment meilleure que 2020, comme on le souhaite tous, il faudra retisser les liens qui nous unissent, dit Marie-France Bazzo.

Cette année, dépossédée de la moindre maîtrise de mon agenda, de l’air du temps, je m’incline devant les sentiments mêlés qui m’agitent. En voici un aperçu.

Le Québec a souvent honte de lui-même, et l’histoire mêlant François Legault et l’Association des libraires du Québec sur fond de censure ne dit pas autre chose.

Les Cowboys Fringants sont des observateurs implacables de la société, des antennes sensibles dressées dans la nuit nord-américaine.

On conspue depuis des années sa joie qui sonne faux, ses cartes de crédit remplies, et voilà que cette année, Noël devient une affaire nationale !

Les États sont désunis. Ça prendra des mots. Des gestes. Du temps.