
Michel Arseneault
Né à Montréal, Michel Arseneault ne sait pas très bien pourquoi il a toujours voulu rouler sa bosse. Mais il l’a roulée. En hélicoptère militaire (à la frontière du Pérou et de l’Équateur), en pirogue (au Botswana), en train (en Côte-d’Ivoire), en sous-marin (dans les Antilles françaises), en ballon (au Québec) et même en avion Twin Otter assis à la place du co-pilote (en République démocratique du Congo). Avant de partir, il a fait des études à l’Université de Montréal et à l’Université Carleton (Ottawa). Il s’est même inscrit à l’Université nationale autonome du Mexique, à Mexico, un prétexte pour vivre à l’étranger. De retour à Montréal, il a longtemps travaillé à The Gazette, au Devoir, à Radio-Canada et à L’actualité. Mais l’appel du large n’a pas tardé à se faire entendre. Installé à Paris depuis 1993, il continue de sillonner la planète. De l’Argentine à l’Azerbaijan, il a visité 90 pays, surtout en Europe et en Afrique. Doté d’un mauvais sens de l’orientation, il a été obligé d’apprendre des langues étrangères. Signe particulier: il n’a pas de voiture.