La stabilité des soins est fondamentale dans notre réseau de la santé sous pression, afin de maintenir en équilibre la santé des malades chroniques, nous explique le Dr Alain Vadeboncœur.
« Il est temps de renverser la tendance à la centralisation afin de redonner de l’oxygène aux gestionnaires et aux différents acteurs du réseau », dit Alain Vadeboncœur.
Le Carnet santé Québec est un progrès dans le mouvement visant à impliquer les patients dans leurs propres soins, mais la compréhension des informations qui s’y trouvent comporte certains risques.
« Alors que la plupart des maladies que nous traitons à l’hôpital sont dorénavant chroniques et irréversibles, il est encore plus important de soulager précocement les symptômes débilitants. »
« Pour la majorité d’entre nous, la meilleure manière d’arriver à bouger un peu, c’est encore d’y être encouragé par le contexte social et le conditionnement en bas âge. »
Des lieux d’innovation se verront freinés pour plusieurs décennies, parce que la souplesse requise se butera à l’immobilisme des partenariats public-privé.
Prendre une décision en harmonie entre le patient et le médecin n’est pas toujours chose aisée quand il s’agit de choisir un traitement pouvant entraîner des complications. Mais il existe une arme secrète.
«J’appuie sur le bouton. Choc donné ! Le corps saute violemment. Je jette un coup d’œil au moniteur, où le tracé tarde à s’organiser. Un rythme normal reprend enfin le dessus.»
«Lorsque plus de Québécois auront des médecins de famille, que ces derniers travailleront davantage et que les pratiques seront tournées vers l’accès adapté, le ministre aura-t-il vraiment gagné son pari ?»