Champ libre

Depuis ses débuts comme chroniqueur en 2002, David Desjardins n’a cessé de chercher l’angle inédit par lequel prendre le fait de société, la tendance ou la nouvelle. Cela n’est pas une posture ni une provocation chez celui qui collabore au magazine L’actualité depuis 2011. C’est plutôt une manière de se placer en marge pour mieux comprendre la mécanique des faits, mais surtout celle de nos réactions devant ceux-ci. Toujours actif dans plusieurs médias, David Desjardins est basé à Québec. Il est aussi vice-président et fondateur de l’agence La Flèche, spécialisée en marketing de contenu.

Toujours vivant

Chez Constance Debré, le renoncement au monde est si puissant qu’il vient frapper de plein fouet les histoires que nous nous racontons pour justifier nos contorsions morales.

Sauve qui peut !

Une sorte de renoncement au monde est en cours et il s’agit d’une réaction à la tyrannie sédentaire provoquée par la féerie du numérique.

Grosse fatigue

La fatigue est un problème de société qu’on ne réglera pas en s’inscrivant au cours de yin yoga du lundi soir, même si ça ne peut pas nuire.

De la boisson

Les autorités sanitaires mènent une croisade contre l’alcool, ce lubrifiant social essentiel à la vie, la vraie.

La forme avant le fond

La rhétorique a été sacrifiée sur l’autel du prêt-à-penser. Avec pour victimes collatérales les nécessaires débats de société qui ne peuvent plus être tenus.

La place du mort

Dans un étonnant récit, l’auteur David Dorais met en scène un personnage désormais occulté dans la vraie vie : la mort, sous toutes ses facettes.

La mort piratée

Avec nos vies numériques, nos existences survivent à la mort réelle, ce qui laisse peu de place à la cicatrisation de ces plaies, mais beaucoup aux flibustiers du Web.

Ce qu’il faut retenir d’André Arthur

Notre collaborateur, journaliste et chroniqueur de Québec s’est déjà retrouvé au micro d’André Arthur. S’il est de bon ton de dénoncer l’attitude odieuse de l’animateur décédé la fin de semaine dernière, écrit-il, on pourrait aussi montrer du doigt ceux qui se sont enrichis grâce à son style.

Histoires d’horreur

Il est normal que des gens souhaitent « annuler » des œuvres jugées racistes, mais qui est l’arbitre moral pour décider que bannir un Tintin est plus acceptable que de bannir Maus ?