Investir dans des travaux pour empêcher les embâcles sur la rivière Chaudière, au moment où les taux d’intérêt sont bas, reviendrait moins cher que de payer pour les dégâts causés par les inondations.
Le Québec n’est plus surendetté comme autrefois. Mais nous avons encore besoin d’une règle simple et transparente de déficit zéro qui continue d’assurer la soutenabilité des finances publiques et nous aide même à aller plus loin.
Cela ne veut pas dire qu’il faut renoncer à bien gérer la dette publique, loin de là. Il faut le faire sans compromis, mais peut-être de façon moins obsessive.
En choisissant de rester actifs, les travailleurs d’expérience vont non seulement améliorer leur propre bien-être, mais aussi aider à soulager le fardeau du vieillissement qui pèse sur les épaules des jeunes et les pénuries sectorielles de main-d’œuvre qui affligent nos industries.
Il est « normal » que la Chine ait le PIB total le plus élevé du monde parce que, depuis au moins 2 000 ans, elle a sans cesse compté de 20 % à 25 % de la population mondiale.
Si les plus récentes projections se réalisent, Ottawa devra emprunter 343 milliards et Québec jusqu’à 15 milliards pour financer les déficits budgétaires en 2020-2021. Quelles seront les conséquences pour les finances canadiennes et québécoises ?
Il importe d’améliorer aujourd’hui la qualité des soins prodigués à nos parents âgés. Toutefois, il faudra maintenir l’effort pendant les 25 ans à venir, car l’ouragan démographique va continuer à souffler sur notre solidarité et nos budgets futurs.
En dépit de la reprise passagère des investissements prévue d’ici 2022, le Plan québécois des infrastructures 2019-2029 ne donne aucune assurance que la situation va réellement s’améliorer.
Si les taux d’imposition moyens d’environ 25 % qui sont applicables aux profits dans les pays riches n’arrivent pas à attirer les multinationales, c’est que celles-ci sont plutôt séduites par les taux d’imposition beaucoup plus faibles dont elles bénéficient dans les paradis fiscaux.