Que faire pour protéger la langue française ? Il faut éviter les attitudes extrêmes : le déni du « tout va très bien, madame la marquise » ou le découragement du « nous sommes condamnés à disparaître ».
Actuellement, l’unique mandat de la Banque du Canada est de maintenir le taux d’inflation autour du niveau stable et modéré de 2 %. La sénatrice Diane Bellemare, appuyée par plusieurs économistes, souhaiterait voir naître une loi amendée qui lui donnerait le mandat explicite de contenir l’inflation et de maximiser l’emploi.
Contrairement au passé, la Banque du Canada ne disposera fort probablement pas de la marge de manœuvre lui permettant de réduire les taux d’intérêt suffisamment pour sortir l’économie de la prochaine récession. Elle aura absolument besoin de l’appui d’une politique budgétaire pragmatique et bien coordonnée, croit Pierre Fortin.
Pourquoi le Canada est-il en retard sur les cibles d’émission de GES ? Essentiellement parce que celles de l’Alberta et de la Saskatchewan ont augmenté de 52 mégatonnes de 2005 à 2017, plutôt que de commencer à diminuer en conformité avec l’engagement national.
D’un côté, son économie a fini par rejoindre celles des autres grandes provinces canadiennes, voire même les dépasser légèrement. De l’autre, il a encore beaucoup à faire pour continuer à grimper.
« Il faut se méfier des gourous autoproclamés de l’intelligence artificielle qui prédisent ou bien une apocalypse de l’emploi à brève échéance, ou bien un essor économique sans précédent à nos portes », explique Pierre Fortin.
Nous admirons tous les entreprises comme Google, Apple, Facebook ou Amazon, mais il ne faut pas être naïf. La puissance monopolistique de ces géants a floué les consommateurs et aggravé les inégalités, déplore Pierre Fortin. En plus de ralentir maintenant l’innovation.
Le nombre d’enfants pauvres a diminué de 20 % à 30 % au Canada. Et dans l’atteinte de ce bilan positif, la réforme des prestations fédérales pour enfants a compté pour beaucoup, nous dit Pierre Fortin.
L’explosion du taux d’emploi des jeunes sans-diplômes pourrait bien faire reculer la lutte contre le décrochage scolaire. Et les entreprises en manque de main-d’œuvre devraient être alertées contre l’embauche excessive de ces jeunes.
Il faut sortir le réseau routier de son état désastreux, qui est nuisible au développement du Québec. Pour y parvenir, on doit changer le système qui nous enlise depuis si longtemps.
« Le gouvernement aura une obligation stricte de résultats en matière de réponse aux besoins des entreprises en personnel et d’intégration économique, sociale et culturelle des immigrants. »