35 grands films québécois

En bandes-annonces, en extraits et parfois en entier, 35 films québécois qu’il faut avoir vu.

1.J.A. Martin photographe

Jean Beaudin (1976).

Road movie en calèche… Au début du 20e siècle, un photographe et sa femme sillonnent le Québec. Film de peu de mots, qui a valu à Monique Mercure un prix d’interprétation à Cannes.

2. Bon Cop, Bad Cop

Érik Canuel (2006).

Comédie d’action à saveur hollywoodienne mettant en vedette les deux solitudes. Immense succès au box-office.

3. Ce qu’il faut pour vivre

Benoît Pilon (2008).

Appuyé sur un scénario signé Bernard Émond, ce film aborde entre autres l’écart abyssal qui existe entre la culture inuite et celle des Blancs.

4. C.R.A.Z.Y.

Jean-Marc Vallée (2005).

Portrait juste et touchant du Québec des années 1970, présenté sous un angle inédit.

5. Cruising Bar

Robert Ménard (1991).

Comédie pas très subtile, mais portée à bout de bras par le comédien Michel Côté, qui interprète les quatre rôles principaux.

6. Dédé à travers les brumes

Jean-Philippe Duval (2009).

La montée et la fin brutale du chanteur des Colocs. Un des grands films biographiques de notre cinéma.

7. Deux femmes en or

Claude Fournier (1970).

Le Québec se fait coquin. Pour Monique Mercure et Louise Turcot en banlieusardes désabusées.

8. Elvis Gratton

Pierre Falardeau (1981).

Pour le regard impitoyable de Falardeau sur le Québec.

9. Emporte-moi

Léa Pool (1988).

Une des belles histoires d’amour du cinéma québécois. Karine Vanasse y fait ses premiers pas.

10. Gaz Bar Blues

Louis Bélanger (2003).

Joli portrait de famille avec, en toile de fond, la détresse d’un homme à la santé déclinante qui doit se résoudre à vendre l’entreprise familiale, faute de relève. Choc des générations.

11. Incendies

Denis Villeneuve (2010).

Adaptation cinématographique parfaite de la pièce coup-de-poing signée par le dramaturge Wajdi Mouawad.

12. IXE-13

Jacques Godbout (1972).

Première comédie musicale du cinéma québécois. Psychédélique.

13. J’ai tué ma mère

Xavier Dolan (2009).

La crise existentielle d’un ado aux prises avec ses démons intérieurs. Premier opus d’un réalisateur rempli de promesses.

14.À tout prendre

Claude Jutra (1963).

Premier scénario de long métrage de fiction de ce réalisateur marquant. Jutra y aborde de front quelques tabous de l’époque, dont les relations interraciales.

Regardez-en des extraits sur le site de la série Cinéma québécois.

15. L’ange de goudron

Denis Chouinard (2001).

Critique sociale percutante d’un cinéaste qui consacre une bonne partie de son art au sort des immigrants.

16. La grande séduction

Jean-François Pouliot (2003).

Un village cherche un médecin désespérément. Humour intelligent et tout en finesse signé Ken Scott.

17. La guerre des tuques

André Melançon (1984).

Film-culte sur l’enfance et l’hiver. Première œuvre de la série des Contes pour tous.

18. La neuvaine

Bernard Émond (2005).

Film d’une grande poésie sur la foi dans le Québec moderne.

19. La petite Aurore l’enfant martyre

Jean-Yves Bigras (1951).

Un incontournable navet… qui a malgré tout fait l’objet d’un remake en 2005.

20. La vie heureuse de Léopold Z

Gilles Carle (1965).

Premier film québécois à dépeindre la vie urbaine, l’hiver.

21. La vraie nature de Bernadette

Gilles Carle (1972).

Excellent portrait du Québec hippie des années 1970.

22. Le confort et l’indifférence

Denys Arcand (1981).

Satire politique québécoise tournée au lendemain du référendum de 1980.

23. Le déclin de l’Empire américain

Denys Arcand (1986).

Regard décapant et cynique sur le Québec bourgeois.

24. Léolo

Jean-Claude Lauzon (1992).

Un jeune garçon tente de s’évader de sa famille dysfonctionnelle en se réfugiant dans un monde imaginaire fantaisiste. Premier rôle de Ginette Reno.

25. Les bons débarras

Francis Mankiewicz (1980).

Cette histoire de famille qui tourne autour de la possessivité est le fruit d’une collaboration entre Mankiewicz et Réjean Ducharme (au scénario). Considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs films canadiens.

26. Les invasions barbares

Denys Arcand (2003).

Pour le plaisir de retrouver les personnages du Déclin. Touchante réflexion sur l’euthanasie. Oscar du meilleur film en langue étrangère.

27. Les ordres

Michel Brault (1974).

Drame historique sur la crise d’Octobre. Brault remporte la palme du meilleur réalisateur à Cannes.

28. Les Plouffe

Gilles Carle (1981).

Le Québec au temps de la Grande Crise et de la Deuxième Guerre mondiale. Monument de la culture québécoise.

29. Le violon rouge

François Girard (1998).

Le parcours fascinant d’un violon à travers les siècles et les continents. Pour la photographie, la direction artistique, la musique et l’originalité du scénario.

30. Mon oncle Antoine

Claude Jutra (1971).

Allégorie sur le « passage à l’âge adulte » du Québec, vu à travers les yeux d’un adolescent.

31. Mourir à tue-tête

Anne Claire Poirier (1979).

Film d’une dureté quasi insupportable, qui aborde sans pudeur la violence faite aux femmes.

Mourir à tue-tête

32. Polytechnique

Denis Villeneuve (2009).

Sujet improbable (et casse-gueule) abordé avec intelligence et sobriété.

33. Pour la suite du monde

Pierre Perrault (1963).

Un grand documentaire sur la vie des habitants de l’île aux Coudres. Portrait sensible d’une génération et d’un métier (pêcheur de marsouin) tous deux disparus.

34. Pouvoir intime

Yves Simoneau (1986).

 

Premier véritable thriller québécois, mené de main de maître par ce réalisateur prolifique et couvert de prix.

35. Un zoo la nuit

Jean-Claude Lauzon (1987).

Quintessence du film urbain québécois. Beau regard sur les relations père-fils.

Les commentaires sont fermés.

Honnêtement, je ne comprends pas ce que fait J’ai tué ma mère dans cette liste…. Amende honorable pour l’Ange de Goudron qui est un excellent film méconnu. J’ai revu Les Bons Débarras dernièrement, tout simplement sublime Mankiewicz.

Non mais Aurore l’Enfant Martyre! À la place, peut être un des films suivants: Au Clair de la Lune, Congorama, Maelstrom, meme Québec-Montréal, tant qu’à faire. Mais pas Aurore! 🙁

J`ai vu le film a deux reprises , et je pense que seule la présence d`Anne Dorval dans ce film sauve les meubles , il y a de nombreux films dans l`histoire cinématographique qui ont recu des prix ou des nominations et qui étaient des navets , meme les oscars n`y échappent pas .

Bonjour,
le lien de la page 21 renvoie au mauvais endroit.

Merci pour la liste, très content de voir « À tout prendre » et « Un zoo la nuit ».

Des manquants pour moi: « Jésus de Montréal », « Le temps d’une chasse », « La face cachée de la lune », « Le confessionnal », « Cosmos », « Zigrail », « Le Nèg' », « Maelström », « Entre la mer et l’eau douce », « À l’ouest de Pluton », « Un pays sans bon sens », « Congorama », « La turbulence des fluides », « Comment Savoir », « Les voitures d’eau », « Cournouailles » et maintenant « Monsieur Lazhar », qui deviendra, je crois, un de mes 5 films québecois préférés, avec « Jésus de Montréal », « Gaz bar blues », « Maelström » et « Un zoo la nuit ».

« Requiem pour un beau sans coeur » avec Gildor Roy aurait facilement pu remplacer un des films plus récents. La liste reste cependant très intéressante.

Merci!

Ridicule, ceci n’est pas un grand film du tout… vous êtes dans le champ avec cette sélection, honte à vous car vous êtes un magazine de classe.

‘Bon cop bad cop’ en deuxième place?!! Non merci, vraiment pas. Phénomène culturel, peut-être, qui prouve que le cinéma québécois peut aussi se contenter d’imiter les gros navets hollywoodiens au box office, mais ne nous trompons pas, il ne s’agit d’un ‘bon’ film.

ADMIN : Il ne s’agit pas d’un palmarès, simplement d’une liste numérotée.

Je ne comprend pas qu’un site comme l’actualité mette des films comme bon cop bad cop et elvis graton dans ce palmarèse.

voici une liste de film québécois qui selon moi aurait du être de cette liste
1- Le survenant
2- Histoire de famille
3- Que dieu bénisse l’amérique
4- L’âge des ténèbres
5- Un été sans points ni coup sur
6- Horloge Biologique

Je suis assez d’accord avec cette liste, mais s’est vrai que Bon Cop n’a pas d’affaire dans cette liste, surtout qu’il prend la place de grands films absents comme «Jésus de Montréal» et «Quiconque meurt, meurt à douleur»

Et où est Philippe Falardeau, La moitiée gauche du frigo et Congorama? Et Stéphane Lafleur et l’inimitable, unique Continental, un film sans fusil? Et puis, L’Âge des ténèbres est tellement plus intéréssant et plus complexe que Les Invasions barbares.

Je suis d’accord avec les autres: Bon cop, bad cop?! Vous plaisentez.

Les films de Denis Villeneuve tous ont une combinaison des choses en commun: la beauté visuelle étonnante et le maigre contenue.

Absolument d’accord avec plusieurs d’autres choix dans la liste, surtout La Guerre des tuques, que j’avais vu quant j’étais enfant, encore en Yugoslavie communiste, et que j’aime encore aujourd’hui, plus de 25 ans plus tard et habitante du Canada.

Congorama et Continental? Ouch vraiment pas, j’ai eu toute la misère du monde à les finir.

Le temps d’une chasse (représentation historique du mâle québécois et une fin à couper le souffle) et Requiem pour un beau sans-coeur (performance excetionnelle des acteurs et un Robert Morin en grande forme) sont aussi d’excellents choix.

Ce jugement Salomonnien ne vaut que pour ceux qui n’y connaissent rien à notre histoire cinématographique, quand on constate en entrée de jeux que Bon Cop Bad Cop d’Éric Canuel est en 2e position. Voulez-vous vraiment que l’on vous prennent au sérieux ?

ADMIN : Il ne s’agit pas d’un palmarès, simplement d’une liste numérotée.

Le chat dans le sac (1964) de Gilles Groulx
La vie heureuse de Léopold Z (1965) de Gilles Carle
Kamouraska (1973) de Claude Jutra
Les films de Pierre Perreault comme Pour la suite du monde (1963)
Entre la mer et l’eau douce (1967) de Michel Brault
Les beaux dimanches (1974) de Richard Martin avec Marcel Dubé
L’initiation et Valérie (1969) de Denis Héroux
Deux femmes en or (1970) de Claude Fournier
Mon oncle Antoine (1971) de Claude Jutra
Les ordres (1974) de Michel Brault
J.A. Martin Photographe (1976) de Jean Beaudin
Les bons débarras (1980) de Francis Mankiewicz
Les Plouffe (1981) de Gilles Carle
La guerre des tuques (1984) d’André Melançon
Le déclin de l’empire américain (1986) de Denys Arcand
Un zoo la nuit (1987) de Jean-Claude Lauzon
C’est à ton tour Laura Cadieux (1998)de Denise Filiatrault
Emporte-moi (1999) de Léa Pool
Histoires d’hiver (1999) de François Bouvier
Mariages (2001) Catherine Martin
Séraphin (2002) de Charles Binamé
La grande séduction (2003) de Jean-François Pouliot
Le papillon bleu (2004) de Léa Pool
Elles étaient cinq (2004) de Ghyslaine Côté
Ma vie en cinémascope (2004) de Denise Filiatrault
Monica la mitraille (2004) de Pierre Houle
Jack Paradise (2004) de Gilles Noël
Le Survenant (2005) de Eric Canuel
C.R.A.Z.Y. (2005) de Jean-Marc Vallée
Maurice Richard (2005) de Charles Binamé
La capture (2007) de Carole Laure
Borderline (2008) de Lyne Charlebois
Maman est chez le coiffeur (2008) de Léa Pool
Polytechnique (2009) de Denis Villeneuve
J’ai tué ma mère (2009) de Xavier Dolan
L’enfant prodige (2010) de Luc Dionne
Piché, entre ciel et terre (2010) de Sylvain Archambault
Café de flore (2011) de Jean-Marc Vallée