Amos Lee / Mission Bell / Capitol/EMI
Qui aurait cru, il y a cinq ou six ans, qu’Amos Lee, le troubadour, trônerait un jour en tête du palmarès des ventes partout aux États-Unis ? Pourtant — et c’est paradoxal —, on a l’impression que quelqu’un comme Ray Charles ne s’y serait pas trompé. S’il était encore vivant, « le génie » voudrait probablement réenregistrer plusieurs des belles chansons de cet opus. En raison du côté soul si communicatif que ce jeune auteur leur insuffle, mais surtout parce qu’elles s’aventurent en même temps aux frontières des musiques folk, country, gospel, blues et americana.
Avec un précieux coup de main de Joey Burns, le réalisateur du groupe Calexico, qui se charge de salir juste assez le son, cette cloche de la mission résonne dans toute l’Amérique profonde, jusqu’au fin fond de l’Arizona, comme l’appel du désert.
La critique du concert d’Amos Lee au Paradiso d’Amsterdam à lire ici :
http://gigs.skynetblogs.be/archive/2011/03/02/amos-lee-09-03-2011-paradiso-amsterdam.html