L’auteure-compositrice la plus douée de sa génération nous avait déjà surpris, en effet, avec sa version de « Fuir le bonheur », de Gainsbourg, en 2005, laissant entrevoir une interprète émouvante et complètement dans sa bulle.
Ce premier chapelet de titres mélancoliques et douloureux, entièrement en anglais, ira donc en découdre, au prochain Gala de l’ADISQ, avec Sylvain Cossette dans la catégorie « album de reprises ». Mais Ariane et son réalisateur, Joseph Marchand, ont opté pour une approche différente.
Dénuder ces hits en version piano-voix, avec parfois des cuivres décalés, leur donne une tout autre portée. On trouve ici des moments intimistes qui touchent l’humain dans sa fragilité.
ARIANE MOFFATT / TRAUMA / AUDIOGRAM/ SELECT