Mélanie Leclerc est née en 1977. Bachelière en études littéraires puis en communications – cinéma, cette résidente de Saint-Lazare en Montérégie est une médiatrice culturelle engagée dans sa communauté. Elle s’investit quotidiennement dans les écoles de sa région en organisant des ateliers d’arts plastiques et participe à la danse des livres et des idées dans sa bibliothèque de quartier où elle travaille.
De la photo aux dessins, du cinéma aux livres, Mélanie a toujours aimé raconter en images.
Contacts, d’abord publié à compte d’autrice, a remporté le Bédélys Indépendant 2018, avant de paraître chez Mécanique générale dans une version remaniée en 2019.
Comment s’est déroulée la création de l’œuvre ?
La création de Contacts a duré le temps qu’aurait pris un diplôme fait à temps partiel, avec tout ce que ça sous-entend d’espoir, d’échec, d’abandon et de persévérance. J’ai commencé à y travailler alors que j’étais enceinte de mon troisième garçon, soudainement convaincue que je ne pouvais plus remettre à plus tard mes projets de création (j’avais accumulé au fil des années une belle collection d’histoires en suspens et de personnages en attente).
J’ai voulu y raconter une vie, avec sa part de rêve et d’oubli, parler de ce que cachent certaines photographies (et photographes), ce qui se cache derrière l’acte de photographier, l’acte de créer et de s’émouvoir à la lecture du monde.
Il m’a fallu faire une grande visite dans le passé de mon père, homme réservé s’il en est un, mais qui s’est prêté avec beaucoup de confiance et de patience au jeu du personnage. Des personnes très généreuses de leur temps et de leur talent m’ont aidée en cours de route. Et puis enfin, il a fallu un peu de hasard pour qu’un exemplaire autoédité tombe entre les bonnes mains, au bon moment, et qu’il voie officiellement le jour.
Que souhaitez-vous que les lecteurs retiennent de ce livre ?

///
Un extrait de Contacts

***
Contacts, par Mélanie Leclerc, Mécanique générales