L’auteure : Stéphanie Lapointe œuvre depuis plus de quinze ans dans les domaines de la musique, du cinéma, de la télévision et de la littérature jeunesse. Elle publie son premier roman jeunesse, Victoria, aux éditions La bagnole en 2015. Suivront Grand-père et la lune, chez XYZ, qui a obtenu le Prix du Gouverneur général en 2016 et la série Fanny Cloutier, publiée chez Les malins (printemps 2018) qui se positionne déjà en best-seller au Québec et dont le tome 3 est à paraître cet automne. Jack et le temps perdu (XYZ) a été publié à l’automne 2018 et est en lice pour le prix du Gouverneur général 2019.
Stéphanie travaille actuellement à l’écriture d’une série télévisée jeunesse (Trio Orange), ainsi qu’à l’adaptation cinématographique du premier tome de sa série Fanny Cloutier (Vision 4).
L’illustratrice : Delphie Côté-Lacroix est née en 1989 dans une petite ville de l’Estrie. Elle a un chien nommé Coconut et sa couleur préférée est le rose vintage. Elle est diplômée en design graphique, mais ce qu’elle préfère, c’est faire des dessins. Elle dessine parfois pour des affiches, parfois pour de l’animation, mais surtout pour des livres.
Comment s’est déroulée la création de l’œuvre ?
Je me rappelle que durant l’écriture de Jack, je ressentais une vive urgence de raconter cette histoire, mais que, paradoxalement, j’étais constamment taraudée par la même question ; je me demandais pourquoi j’avais si besoin d’achever cette fable de pêcheur aigri, qui courait à sa perte, et qui me semblait être à des lieux de ce que j’étais ! Ce n’est que lorsque j’ai bouclé le récit que j’ai réalisé que j’y parlais de moi, de ma peur de sombrer, de changer, face à l’échec. Je venais alors de faire face à une épreuve vertigineuse et je m’étais sentie perdre pied, exactement comme ce pêcheur. C’était moi, Jack ! Et je crois qu’il existe en chacun de nous…

Que souhaitez-vous que les lecteurs retiennent de ce livre ?
Jack porte cette idée que les échecs, les erreurs de parcours, les murs dans nos vies sont inévitables. On peut les laisser nous avaler, nous aigrir, ou on peut choisir d’en faire nos alliés. À travers Jack, j’ai voulu parler du temps qui passe, des cicatrices souvent indélébiles que nos choix laissent sur nous, et peut-être surtout sur les gens qu’on aime. Je vois ce récit comme une fable qui, en toile de fond, parle surtout de l’importance de la famille, de l’amour dans nos vies…
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Un extrait de Jack et le temps perdu
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Jack et le temps perdu, par Stéphanie Lapointe et Delphie Côté-Lacroix, Quai no 5