Ce qui se cache derrière Le tricot

Le livre Le tricot, de Jacques Goldstyn, est en lice pour les Prix littéraires du Gouverneur général 2021 dans la catégorie Littérature jeunesse – livres illustrés.

Montage L'actualité

Jacques Goldstyn est né au Québec en 1958. Enfant, il avait deux passions : dessiner et ramasser des cailloux. Après des études en sciences, il est devenu géologue. Il a travaillé dans une mine d’or à Val-d’Or et il est allé chercher du pétrole en Alberta. Et puis un jour, par hasard et par bonheur, il est revenu au dessin. Il a surtout dessiné en vulgarisation scientifique, pour Québec Science et pour le magazine Les Débrouillards. Il a créé les personnages de Van l’inventeur et de Beppo la grenouille. Depuis 2013, il écrit et illustre des contes comme Le petit tabarnak, L’arbragan et Azadah. Il commet à l’occasion des caricatures politiques qu’il signe Boris. Il collectionne toujours les cailloux. Il y en a partout chez lui : sur sa table à dessin, dans son salon, dans son jardin et parfois dans son soulier.

Comment s’est déroulée la création du livre ?

Je n’ai jamais appris à tricoter et je ne sais pas si j’en aurais eu la patience. Ça ne m’empêchait pas d’être littéralement hypnotisé par le va-et-vient des aiguilles à tricoter de ma mère.

Un jour, une amie tricoteuse m’a donné l’idée de ce foulard hétéroclite et mythique tricoté par une formidable grand-mère. J’ai tout de suite été séduit par cette suggestion. C’est comme ça que Le tricot est né.

Que souhaitez-vous que les lecteurs retiennent de votre livre ?

L’importance de transmettre le savoir-faire.

On peut apprendre une foule de choses grâce aux livres ou à Internet, mais il n’y a rien de plus précieux qu’un savoir transmis par une personne qui vous est chère. Que ce soit une pièce de musique, un vêtement cousu ou une recette de cuisine.

Et puis, un foulard tricoté par quelqu’un qui vous aime ne finira jamais dans une friperie ou une poubelle.

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Un extrait du livre Le tricot