
Montréal est l’un des pôles mondiaux des arts numériques, et c’est ce que célèbre depuis cinq ans le Printemps numérique, en incitant les industries du jeu vidéo, des effets visuels, de la réalité virtuelle, de la musique électronique et de l’expérience immersive à montrer ce qu’elles font de meilleur.
Des activités de découverte pour le public de même que des ateliers et conférences pour les artisans du milieu auront ainsi lieu pendant toute la saison, à divers endroits de la ville. La soirée d’ouverture se tiendra le 22 mars au Musée McCord, sous le thème de l’intelligence artificielle. Du 21 mars au 21 juin, à Montréal. (Valérie Thérien)
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Oser L’idiot

En 2016, Lorraine Pintal décernait à Étienne Lepage la Bourse à la création Jean-Louis Roux, une résidence d’écriture pour travailler l’adaptation théâtrale de L’idiot. Un choix audacieux de la part de la directrice d’un théâtre plutôt classique que celui de cet auteur à la plume parfois osée.
L’idiot, un des romans les plus connus de Dostoïevski, n’est pas des plus faciles à adapter : très complexe et pleine de rebondissements, son histoire compte une quarantaine de personnages. Son intrigue amoureuse dresse le portrait de la bourgeoisie russe du XIXe siècle, tout en dénonçant en filigrane l’hypocrisie de ses cercles mondains.
Les dialogues percutants de Dostoïevski reprennent vie dans une mise en scène de Catherine Vidal et sont portés par une belle distribution : Renaud Lacelle-Bourdon campe le prince Mychkine, entouré d’acteurs de la nouvelle génération (Evelyne Brochu, Rebecca Vachon, David Strasbourg), mais aussi de talents confirmés (Paul Ahmarani, Macha Limonchik, Henri Chassé…). Du 20 mars au 14 avril au Théâtre du Nouveau Monde. (Marie Pâris)
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Star du néoclassique

Ancré dans la tradition, virtuose de son état, le pianiste allemand Nils Frahm se livre à de réjouissantes expérimentations électros inspirées par la florissante scène techno de Berlin. Enregistré à la Funkhaus, une mythique salle de spectacle de l’ex-RDA construite dans les années 1950, son dernier album explore de nouvelles contrées musicales, notamment par l’utilisation de claviers conçus sur mesure. Une musique avant-gardiste, mais assez raffinée et grandiose pour séduire les oreilles accoutumées au néoclassique plus traditionnel. Sa tournée nord-américaine s’arrêtera au Palais Montcalm, à Québec, le 20 mars et au MTelus, à Montréal, deux jours après. (Catherine Genest)
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La biodiversité, c’est la cause absolue d’Hubert Reeves. Ça fait 30 ans qu’il se consacre à la défendre. Pourquoi ? Parce que c’est l’avenir des générations futures.
Cet article a été publié dans le numéro d’avril 2018 de L’actualité.