«Dead Drops» : des clés USB qui cachent des trésors

Déambuler dans les rues de la ville ou faire une pause en rase campagne peut parfois réserver de belles surprises. Par exemple, tomber sur une clé USB pleine de découvertes…

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Photo : Harco Rutgers from Deventer

Déambuler dans les rues de la ville ou faire une pause en rase campagne peut parfois réserver de belles surprises. Par exemple, tomber sur une clé USB pleine de découvertes musicales, de contenus numériques attrayants, bref, sur le partage anonyme d’une grande quantité de données.

C’est ce que propose l’artiste berlinois Aram Bartholl (repéré par l’émission Tracks, sur la chaîne européenne Arte, visible sur son site Web et sa chaîne YouTube) : une cachette numérique sous forme de clé USB cimentée entre les briques d’un bâtiment, d’un couloir de métro ou n’importe où ailleurs.

Une initiative inspirée d’une technique d’espion­nage, la boîte aux lettres morte (dead-drop), pour transmettre des fichiers secrets sans ren­contre entre les agents de renseignements.

La clé est vide à l’origine, à l’exception d’un court fichier texte explicatif, et les gens l’alimentent ou s’y ser­vent comme bon leur semble, grâce à leur ordina­teur ou tablette. On ne sait jamais vraiment ce qui s’y trouve, mais c’est bien là l’intérêt.

De Québec à Montréal, de Saint-Jean-sur-Richelieu à Sherbrooke, une quinzaine de ces clés sont dispersées au Québec, sur les 1 400 et plus éparpillées sur le globe depuis 2010.

On en trouve les emplacements à deaddrops.com.