Brèves culture: Lourd sur la conscience

Une œuvre publique faite de déchets de plastique, une galerie d’art semi-submergée et une exposition sur le thème de la corruption.

Photo : StudioKCA / Matthias Desmet

Comme un cri du cœur, cette baleine émerge d’un bassin du centre-ville de Bruges, en Belgique. Constituée de cinq tonnes de déchets de plastique trouvés sur les plages d’Hawaï, cette œuvre créée par StudioKCA, un cabinet d’architectes de Brooklyn, rappelle que cinq « soupes de plastique » polluent les océans. La plus importante, dans le Pacifique, fait trois fois la taille de la France, rapporte la revue Scientific Reports.

Photo : StudioKCA / Matthias Desmet

Entre deux eaux

Au cœur d’un lagon des Maldives se trouve la première galerie d’art semi-submergée du monde. Imaginée par le sculpteur anglais Jason deCaires Taylor, Coralarium expose 22 sculptures sur la ligne d’horizon et les fonds marins. Une structure en acier inoxydable de six mètres de hauteur entoure les œuvres. Selon les marées, celles-ci sont à l’air libre, semi-submergées ou sous l’eau. Au fil du temps, l’espace sera colonisé par des algues et des coraux, rappelant que l’humanité et la nature seront toujours interdépendantes. On peut visiter les lieux à partir de l’hôtel Fairmont Maldives Sirru Fen Fushi.

Photo : © Jason deCaires Taylor

La magouille exposée

Un faucon de cristal de 46 000 dollars. Une BMW de 300 000… Voilà quelques-uns des objets exposés au Parc de la corruption, ouvert temporairement l’été dernier à Kiev. Financée par l’Union européenne, cette exposition voulait montrer l’étendue de la corruption en Ukraine, toujours classée parmi les nations les plus corrompues d’Europe.

Sources : Caters News Agency, CityLab, Journal du design, Libération, New York Post, Oddity Central, Reuters, The Washington Post.